Isolement

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

La voiture filait dans la nuit, mais son occupant ne ferait pas l'oeil malgré la lassitude toujours plus forte. Le feu rongeait ses poumons et la toux commencait à le secouer. Et cette lassitude, ses bras étaient si lourds...
La voiture rentra dans l'allée du domaine, percant le brouillard épais qui montait du Loing. Elle se placa le long de l'escalier d'entrée. La porte s'ouvrit, et Gillas en sortit.
Il serra son manteau autour de lui, d'une main tremblante. La fraicheur du matin ne l'avait jamais autant affecté. Il monta lentement l'escalier. Un vertige faillit le mettre à terre, mais il se retint à la rembarde de pierre et fit une pause. Le cocher sauta prestement à terre pour lui venir en aide, mais Gillas le stoppa d'un geste.

Restez là, je ne souhaite pas d'aide. J'ai déjà trop peur de vous avoir donné la maladie qui me ronge. Restez là bas, je vous en conjure.

Il se remit à monter l'escalier en ahannant, espérant ne croiser personne. Il arriva péniblement à sa chambre et y rentra. Il ferma la porte derrière lui, s'installa au bureau et commenca à écrire sur un parchemin. Quand il eut finit, il ouvrit la porte, y accrocha le manuscrit bien tenu par un couteau planté. On pouvait y lire :

Citation :: Je suis présentement souffrant. C'est certainement la consomption qui me ronge. Il semblerait que la maladie passe avec du repos, mais qu'elle peut vous atteindre juste en me cotoyant.
Aussi, je vous demanderais de respecter mes souhaits :
- Brulez tous les vetements de mon voyage. Nous sommes presque tous tombés malades, et mes habits doivent porter l'empreinte de Satan.
- Merci de m'apporter du bouillon matin, midi et soir afin que mes humeurs se purifient. Laissez le plateau devant la porte et frappez trois fois. Partez ensuite pour que je puisse prendre le plateau et manger. Je laisserai ensuite le plateau devant la porte.
- Mandez quelques médecins si Dame Dom se sait comment éviter que le mal qui me ronge ne vous assaille vous aussi. Je ne souhaite pas vous rendre malade, et surtout pas mon filleul. Embrassez le pour moi, moi qui espérait tant le voir à mon retour.
- Dame Dom, allez voir Eudes et Loic. Ils m'ont aidé lorsque j'ai réparé la voiture, et j'étais déjà souffreteux à ce moment, j'espère ne pas les avoir rendu malade.

Merci de respecter mes souhaits,
Gillas

Gillas referma la porte à double tour, se rendit à son lit et s'écroula dessus, épuisé. Dans un effort, il toussa faiblement, une ptite tache rouge se forma sur le lit, mais le sommeil l'avait déjà emmené dans ses bras puissants.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Ce post fait suite et référence au post sur la visite du duché par l'équipe ducale. cf ici pour l'explication de l'impact sur Eudes et Loic...

Chatelain Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 14/08/2006

Dom intriguée par l'arrivée d'une voiture dans la cour, se leva et distingua la silhouette d'un homme courbé, comme prit de malaise. Bien serré dans son manteau, elle l'apercu entrer dans le domaine sans même frapper à la porte. Elle referma la fenêtre et ne voulut descendre dans sa tenue de nuit, elle se changea tout en se demandant qui pouvait bien être cet homme qui entrait ainsi dans sa maison. La porte refermée doucement, pour ne pas réveiller le petit Didier qui dormait dans la chambre d'à côté. Pieds nus elle traversa les couloirs pour prendre la direction de l'entrée, quand en passant, elle vit un papier accroché à la porte de la chambre de Gillas.

La lecture était rapide, elle s'appuya contre le mur, déboussolée de ce qu'elle venait de lire. C'était donc lui ...

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas se réveilla, le soleil inondant la chambre. Il releva la tête faiblement, aveuglé par la luminosité. Il était las et ne savais pas à quel moment de la journée il pouvait bien être.
Sa joue engourdie lui renvoyait une impression étrange. Il toucha sa joue, et la sentit raide de sang. Il avait du tousser durant son sommeil, et ca ne l'avait même pas réveillé. Et il était toujours aussi fatigué, c'était un comble.
Il se releva comme à son habitude, mais un vertige le refit partir en arrière. Il fallait qu'il soit plus prudent. Il était sur son lit, mais s'il faisait la même chose debout, le sol serait plus dur.
Il se redressa lentement, assura son assise et regarda autour de lui. La pièce n'avait pas changé, un réconfort. Il se leva lentement, s'appuyant sur le bout du lit, et se dirigea vers le broc d'eau. Il se lava le visage, fit partir les croutes de sang qui raidissaient sa joue. L'eau fraiche lui faisait du bien.
Il se retourna vers la fenetre, et respira un grand coup en appréciant l'air frais. Monumentale erreur, ses poumons s'enflammèrent, une quinte de toux le secoua. il se mit la main devant la bouche, plié en deux par l'effort et la douleur.
Lorsque la crise fut apaisée, il se redressa lentement et s'assit au bureau. Il écrivit une missive qu'il devait envoyer au duché pour avertir de son état. Il ne pourrait communiquer avec le conseil que par cette voie. Mais Dame Enniroc et Henestel devaient être dans le même cas. Il écrivit ensuite une seconde lettre à la Duchesse pour s'enquérir de son état.
Il resta ensuite attablé, fatigué, profitant du soleil et de sa chaleur. Sa chaleur engourdissante qui vous apportait tout son bien être. Ses pensées dérivaient derrière ses yeux clos. Des papillons de lumière les suivaient, jeux de lumière qui lui changeaient les idées, le délassaient... l'endormaient... Appuyé contre le dossier de sa chaise, Gillas partit dans les bras de Morphée.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas, après quelque travail pour le duché, regardait par la fenetre pour se changer les idées. Les oiseaux chantaient au dehors, heureux d'être libres de voler où ils le désiraient, même si le temps n'était pas clément. Un papillon se posa sur le rebord de la fenêtre, venant le narguer de son insolente liberté. Gillas frappa du poing sur la table. Il serrait les dents à s'en faire mal, sans s'en apercevoir. il n'avait pas pour habitude de rester cloitrer, et son impuissance face à la maladie le rendait quelque peu irritable.
Son esprit dériva dans les jardins, essayant de capter par la vue les senteurs trop lointaines de sa chambre.
Il remarqua deux fleurs dans le jardin, l'une habituée des lieux, et une autre plus fraiche, toute nouvelle en ce lieu. Adelys accueillait une invitée, mais invitée de qui ?? Gillas ne connaissait pas toutes les amazones, peut être était elle l'une d'entre elles ??
Il admira les deux femmes un court moment, juste le temps de les voir échanger quelques mots. Il les observa ensuite revenir vers la demeure et y rentrer.
Il laissa encore son regard courir sur le jardin, ses pensées flottant au sein des parterres de fleur, volant avec les insectes et les oiseaux.
Il secoua la tete pour se revenir à la réalité, se rassit et se remit au travail...

Nombre de messages : 80 Date d'inscription : 27/08/2006

Bertille était chargée de porter les repas pour Gillas. Posée sur le plateau où se trouvait sa nourriture, la lettre de Dom contenait ce texte

Citation :: Mon très cher ami,

Tout d'abord sachez à quel point vous me manquez, mais aussi comme il me tarde de vous voir enfin parmi nous. Je vous espère en meilleur forme et cherche encore un remède qui pourra vous soulager.

Ma missive vient vous avertir qu'une jeune femme dénommée Manoncoeur est ici dans mon bureau et son souhait était de vous rendre visite. Ne sachant quoi lui répondre, je vous remercie de bien vouloir par retour dire si vous pouvez ou non la recevoir.

Pour vous faire profiter du printemps qui fleurit le jardin je vous ai fait un petit bouquet, qui apportera à votre chambre son parfum délicat.

Je vous embrasse mon ami, prenez soin de vous et d'ici quelques temps je trouverai le remède qu'il vous faut.

Merci pour votre réponse concernant damoiselle Manoncoeur

Dom votre amie pour toujours

Elle frappa doucement à la porte

C'est votre repas Messire, une lettre de Dame Dom vous attend, ainsi qu'un bouquet. Mangez tout cette fois, il vous faut prendre des forces.

Sans attendre qu'il ouvre la porte, elle repartit obéissant aux intructions qui lui avaient été donné.

Isolement Bouquetoq2

Nombre de messages : 80 Date d'inscription : 27/08/2006

Quand Bertille repassa devant la chambre pour reprendre le plateau, elle le trouva tel qu'elle l'avait laissé. Rien n'avait bougé, pas même le bouquet ou le message. Sa surprise fut grande. Elle tapa doucement à la porte.

Messire, le repas est là. Vous n'avez rien mangé. Tout va bien ?

Mais le silence ne fit que répondre à ses questions

"Peut être s'est il endormi ?", se dit-elle," Je vais le laisser se reposer et reviendrais avec de la soupe bien chaude un peu plus tard."

Elle reprit son plateau et redescendit à la cuisine.

Chatelain Nombre de messages : 268 Date d'inscription : 12/08/2006

Eudes et Didier avait transporté Gillas dans sa chambre, apès la chute de ce dernier. L'installant du mieux qu'ils pouvaient dans son lit.

Eudes, en attendant l'arrivée de Dom, trouve moi de l'eau fraiche et un linge propre. Qu'au moins nous puissions éponger le sang de son visage

Son ami était solide, bien qu'affaiblis par la maladie. Il lui fallait du repos, et sans doute une solide nourriture. Mais ça c'était du ressort de Bertille.

Chatelain Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 14/08/2006

Joubert était venu chercher Dom dans son bureau. Deux trois mots avaient suffit pour lui expliquer la situation de Gillas. Très inquiète elle se pricipita dans sa chambre, suivie de près de Manoncoeur qui tenait toujours dans ses bras, la plante qu'elle destinait à offrir à Gillas

Le visage pâle de Johan, ne présageait rien de bon. Le linge imbibé de sang, les yeux fermés de son ami. Elle devait mettre en trapique, ses quelques connaissances médicales.

La plaie n'est pas très large, quelques points seront suffisant pour recoudre, la tête saigne beaucoup il ne faut pas s'en inquiéter. Eudes va me chercher d'autres linges, une bassine d'eau, du fil et une aiguille. Tu trouveras tout ça dans le petit meuble derrière la porte de mon boudoir. Fais vite !

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 07/09/2006

Eudes arriva les bras chargés de ce que Dame Dom lui avait demandé. Il avait trouvé les aiguilles, mais ne savait quelle grosseur était la bonne, alors il avait tout pris. Il était essoufflé d'avoir fait si vite, le léger sourire sur le visage de Dom était sa récompense. Il posa les aiguilles, le fil sur la commode, la bassine sur la table et les linges à cotés. Dame Dom choisissait déjà l'aiguille adéquat.

Assise près de la porte Manoncoeur était pâle et tremblante, Eudes s'approcha d'elle

Ne restez pas ici damoiselle, venez prendre quelques raffraichissements en cuisine, je vous y accompagne.

Chatelain Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 14/08/2006

Dom demanda à Johan de bien éponger le sang afin qu'il ne coagule pas pour que la plaie soit propre et nette. Elle se lava les mains, alluma une bougie et brula le bout de l'aiguille comme elle l'avait appris. Le fils enfilé dans le chas, tout était prêt pour recoudre la vilaine ouverture du crâne de Gillas. Il était encore inconscient ce qui évitera toute douleur.

-Johan appuie fortement sur la plaie pour faire cesser l'écoulement sanguin et verse cet alcool pour désinfecter. Une fois fait je pourrais commencer à recoudre.

Johan s'appliqua à bien nettoyer, le sang ne coulait plus, Dom put commencer. Elle piqua dans l'épaisseur de la peau afin que les chairs soient bien mises l'une contre l'autre. Ses gestes étaient déterminés, aucune hésitation et aucun tremblement ne génaient la progression de l'acte. Sept points suffirent pour refermer la coupure. Encore un peu d'alccol, pour bien nettoyer.

Il fallait maintenant que Gillas revienne à lui, quelques tapes sur le visage, le ramèneraient, sans aucun doute à la surface.

-Gillas mon ami, revenez parmi nous ... Réveillez-vous maintenant ...

-Johan ... notre ami est fièvreux, je doute que ce soit la cause de cette vilaine chute, je suis inquiète pour lui et le sang sur son mouchoir, ne me dit rien qui vaille. J'irai consulter les livres qui sont dans mon bureau, il me semble que l'on y parle d'une maladie qui fait cracher le sang.

Chatelain Nombre de messages : 268 Date d'inscription : 12/08/2006

Johan, puisque même son épouse n'arrivait pas à se faire à son véritable nom,Johan donc avait assisté de son mieux Dom. Son teint était gris, d'inquiètude et de fatigue.

Malgré tout la voix se fir plus forte lorsqu'il interpelle Eudes

Je veux en permanence un piquier à cette porte, nul n'entre sans accord de la Baronne ou de moi même. Si le Seigneur Gillas souhaite sortir il doit être accompagné, aux fins de prevenir toute nouvelle chute.

Que tout sois fait, avec le plus grand respect dû à mon frère de coeur pour éviter qu'il s'approche de sa forge

Eudes je n'oublie pas. Mais le temps n'est pas venu, plutôt il me manque

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Une violente douleur lui cisaillait le crane. Il avait l'impression qu'une lame lui traversait la tête, bien que cette expérience ne lui soit jamais arrivée, qu'Aristote en soit loué. Il gardait les yeux clos, sa tête semblant exploser.
Des voix lui parvinrent aux oreilles, résonnant dans sa tête tel une confrérie d'anes bramamnt de concert. Gillas se demanda s'il ne devrait pas ouvrir les yeux, peut être que son impression s'estomperait...
Gillas ouvrit lentement les yeux, et la lumière l'agressa violemment. Il referma vivement les yeux, mais une violente douleur fulgura dans son front. Il leva faiblement le bras en aveugle, afin de savoir ce qui le tiraillait de la sorte. Les voix continuaient de se faire entendre, mais il était encore dasn un brouillard épais et ne discernait pas ce qui se disait. Sa main se posa sur son front, et il grimaça de douleur. Il sentit la plaie refermée, ainsi que les points.
Sa bouche était pateuse, des gens parlaient autour de lui, peut être que...

A boire, s'il vous plait...

Ses poumons le brulaient, sa voie sembla comme un faible souffle dans la chambre, il ne savait si quelqu'un l'entendrait.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon ne se sentait pas bien, c était évident, mais elle voulait êtes forte pour Gillas, être a ses cotés, elle devait lui donner cette plante, lui prouver qu’elle pouvait le soutenir aux pire moments...

Elle se releva, respire un grand coup ... Merci bien mais je vais rester la ne vous inquiétez pas.

Elle se mit sur le coté et regarda la scène.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Apres l œuvre de Dome, maiwen regarda Gillas il semblait essayer de parler. Manon n écouta que lui, se concentra sur son murmure et comprit qu’il voulait de l eau.
Elle regarda vite autour d’elle, vit une carafe et en verre prêt d elle, rempli le verre, elle coupa la tige de l aloès pour que le gel aille dans l’eau et le donne a Dom pour qu’elle puisse le faire boire.
Elle ne voulait pas gêner en aucun cas.
Manon se recula un peut tout en ne quittant pas Gillas du regard elle était inquiète.
et d une petite voix elle pria

Faite qu il s en sorte, s il vous plait......

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Dame Dom prit le verre que lui tendait Manoncoeur. Elle se tourna vers Didier.

Didier, peux tu m'aider à relever Gillas pour que je puisse le faire boire un peu. Je n'aurais pas la force de le faire seule.

Didier passa un bras sous le dos de Gillas, et le releva doucement. Celui ci grimaca sous le changement de position, et se retint au drap tellement la tête lui tournait, mais il tint bon.
Dame Dom regarda le forgeron, qui, le teint blaffard, essayait de rester assis, appuyé lourdement sur le bars de Didier. Il leva les bras, les tendant faiblement vers la coupelle, mais Dom le devanca et lui approcha le verre de la bouche. il but une longue gorgée, si exquise... Il en but une autre, puis une autre, mais le début d'une quinte de toux le fit avaler de travers. Il s'étouffa à moitié, cracha sang et eau sur le lit, plié en deux de douleur. Il ne dut le fait de rester assis qu'à la présence de Didier, le maintenant assis.

Essouflé, ivre de fatigue, Gillas fit un petit signe à son ami pour qu'il l'aide à se rallonger, et ne tarda pas à ressombrer dans un sommeil profond. Les dernières paroles qui flottèrent silencieusement sur ses lèvres furent un remerciement.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon pris un line propre posé sur le dossier d une chaise et le mouilla dans la bassine d eaux. Elle le passa doucement sur le front de Gillas que était endormit. Elle le regardait avec tendresse, elle était peinée pour lui.
Puis elle s assoie dans le fauteuil prêt du lit, mettant dans sa bouche un linge, et fit comprendre a Dom qu’elle désirait rester a ces cotés, a le veiller.
Son coeur battait tres fort, elle esperait que la plante fasse son effet, il en avait pris peut mais suffisement .
Manon commença sa veille et ne bougea pas .

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon sorti de sa poche la fiole "de Gabriel" que Rosa de Bari, lui avait donné pour le mal de Gillas. Elle contenait de la menthe poivrée, du thym blanc et de l eucalyptus, ceci devait calme sa toux. Elle savait que cela plus l aloès ferait grand bien, Rosa été passe par la ....
Elle en mit dans le verre et le porta à la bouche de Gillas, pendant un moment d accalmies.
Elle plongea encore le front de son ami, et sourit.
Manon se rassoie, et reprend sa lecture pour Gillas, car elle voulait crois qu’il l entendait.

Isolement Fiole%20galadriel

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

La plaine qui s'ouvrait devant lui grouillait de soldats en armes. Les bannières claquaient au vent, qui portait nuages de pluie et bruits de guerre. L'odeur de sueur flottait partout, les soldats avaient marché de longues journées avant d'attendre cette plaine qui se chargerait de sang.
En face de ces troupes mouvantes et hargneuses se tenaient des troupes similaires d'hommes celtes. Derrière les premières troupes d'hommes courtots vétus de mailles et de peaux de betes, des geants faisaient rouler de lourdes pierres vers quelques tas déjà proéminents. Certains jouaient avec ces pierres comme un enfant joue avec des billes, et semblaient pouvoir les lancer à plus de 100 pas de distance sans effort. Quelque sorcellerie devait être derrière tout cela.
L'ost se rangea rigoureusement, les rangées d'archers bien protégées par les soldats de première ligne. Quelques nobles à cheval, armure rutilante ou maille bien huillée, haranguait leurs troupes, leur donnat force et leur rappelant leurs devoirs envers leur Roy.
Une corne sonnat au loin. Des murs s'élevèrent et les celtes se retrouvèrent en haut de hautes murailles. Les soldtas de l'Ost avaient préparés echelles et boucliers pour se lancer à l'assaut de la ville fortifiée. Au second coup de corne, la pluie commenca à tomber. En sens inverse s'éleva moultes flèches, à l'assaut des remparts et de leur protecteurs. Quelques unes firent mouche, des cris de défenseurs tombant du haut de leur rempart brisant le silence. mais cette volée de flèches n'avait pas pour vocation de tuer, mais de protéger les soldats qui s'étaient mis à courir vers les remparts. un fossé se creusa, dévoilant des douves pleines d'eau boueuse. Les premiers corps flottaient à leur surface, dévoilant parfois une face grimacante de surprise et de douleur.
Les premieres échelles furent posées, les premiers hommes commencèrent à monter, mais très vite elles retombèrent avec leur araignées en train de grimper sur le sol avec un bruit sourd, les celtes les ayant repoussées grace à de lourdes perches.
Des bruits de claquement résonnèrent derrière lui, des rochers volèrent dans les airs à la rencontre des murailles et de la ville protégées. Les premières brèches se formèrent au sommet des remparts. La terre tremblait au choc des rochers retombant sur le sol après leur longue envolée. Les douves prirent une teinte rouge, puis argentée. Une forte odeur de thym et de menthe emplit l'air. Les celtes, du haut de leur rempart, renversaient leurs marmites de liquide brulant sur les assayants. Ceux ci tendaient vers le haut des tasses pour se protéger, puis buvaient leur contenu en saluant leurs adversaires.
Le sol calma sa gigue endiablée, le soleil perca entre les nuages et aveugla quelque peu Gillas.

Une douce voix parlait dans la pièce fraiche. Partie l'armée, parties les murailles, partie la guerre. Le calme, pour le moment, la toux refluait. Gillas tourna doucement la tête vers son infirmière, mais ne reconnu pas ses traits. Un lointain souvenir lui renvoyait la vision du jardin, mais il ne saurait dire pourquoi. Il sourit en fermant les yeux et ressombra dans le sommeil.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon regarda Gillas et lui vit tourner sa tête avec un léger sourire, ce qui la conforta dans l idée qu’il l entendait…

Elle continua sa lecture :

Dans cet arbre à fleurs bleues, illuminé par le soleil, on pouvait y voir une fée qui voulait absolument éradiquer la haine. Elle ne savait pas trop comment s y prendre à vrai dire.

Mélusine aimait aider les personnes, elle vouait sa vie aux autres. Mais elle voulait par-dessus tout aider le nain qu’elle avait rencontré dans la clairière oubliée. Il lui avait semble gentil et doux, mais très affaiblit.

Elle avait pris le temps de parler avec lui toute une journée et avait bien senti en ce nain une extrême bonté …

Dans cet arbre, elle y faisait des potions pour soulager, l âme et les maux.

La voix de Manon emplissait la pièce, comme un champ mélodieux de sirène…

Le nain malin arriva prêt de l arbre et cria d une voix aigue « douce amie êtes vous la ? ». Il avait la ferme intention de lui demander quelque chose…Mais quand il l a vu tout s effaça, il oublia même son prénom, il sourit béatement.

Le soleil brillait, il illuminait les cheveux de Mélusine et ses yeux brillaient de pépites d or, le vent s engouffrait dans ses cheveux….

Manon regarda Gillas s endormir, et baissa la voix, s arrêta de lire, ferme le livre.

Elle remit bien la couverture sur Gillas et lui déposa un baiser sur le front, de ses lèvres cachées par le mouchoir, se rassoie sur le fauteuil pour s assoupir un peut…….

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon avait placé un bouquet de muguet qu’elle avait amène avec elle du jardin, juste au coté de gillas sur le chevet.

Détachât ses cheveux et sa chevelure dorée tomba en cascade sur ses épaules, se rassoie et repris le livre, pour continuer la lecture a ce cher Gillas…
D une voix mélodieuse commença :

Mélusine si douce comme a son habitude souriait au nain, elle aimait beaucoup sa présence, elle en était étonnée mais cela lui chauffait le cœur en même temps.

Sur le chemin du retour de leur promenade, pour aller chercher quelque plantes pour la douce Fée, il lui conta ses exploits de mâle, de chef, de gentilhomme…Elle était médusée par ses récits, qui lui firent de plus en plus battre son cœur…..

Manon lissait doucement, pour ne pas trop perturber le sommeil du bel endormit.

Le nain regardait la fée d un air émerveillé, il la trouvait belle et douce et attentive. Elle était une amie, mais il espérait dans son cœur, qu’il en soit autrement.

Apres la journée passe ensemble à discuter, elle et lui ressentaient des sentiments étranges, ils ne savaient pas ce que cela pouvais être…….

Manon regarda Gillas, sourit et continua sa lecture…..

….. Le nain qui avait enfin put dire son prénom a Mélusine, il se nommait Glad, entrepris un baiser sur la joue de la belle, qui rougit immédiatement.

Manon arrêta sa lecture, elle se mit à genoux devant le lit et commença à prier en remerciement. Mais si fatiguée qu’elle s endormit à genoux, la tète sur le lit.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas ouvrit les yeux, encore un peu étourdi. De fraiches senteurs flottaient dans la chambre, et une masse légère se faisait sentir sur le coté de son lit. Il releva un peu la tete et put voir une masse de cheveux blonds masquer le visage de la personne endormie.

"Ce ne peut être Dom, mais qui est-ce ??", pensa Gillas.

Il se sentait un peu mieux, mais ne souhaitait pas renouveler la tentative de la forge. Il avait failli se fendre le crane, et tenter sa chance plusieurs fois pourrait lui faire perdre la tête. il sourit à cette pensée. son humour revenait, c'était bon signe.

Il ne bougea pas de peur de reveiller la personne endormie, la tete posée sur le lit. Un livre était posé à ses cotés. Un livre... Quel honneur, il n'en avait que peut vu. Des manuscrits, oui, mais des livres... Cette personne devait faire partie de la noblesse. Que lui valait l'honneur de la présence de cette personne ?

Gillas se laissa aller, le dos contre le mur, à un soupir de satisfaction. L'odeur de muguet, le doux parfum de cette personne, la chaleur du lit, tout concourrait pour apporter un peu de réconfort. Il laissa voguer ses idées au milieu des odeurs de fleurs.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Malgré qu’elle soit légèrement endormit Manon senti qu’on l observait.

Elle ouvrit les yeux doucement et se rappela qu’elle avait succombé a Morphée, ses cheveux lui cachaient la vue, avec sa main elle balaya sa chevelure et vit Gillas, qui était enfin réveillé !

Son regard bleu se plongea dans celui de Gillas et elle sourit.

La jeune femme se redressa et rougit.

Messire Gillas je suis si heureuse que vous soyez réveillé. Je me présente je suis Manon, je suis nouvelle arrivante a Montargis…

Elle se dit qu’il se demanderait surement pourquoi elle était la et il aurait totalement raison.

Votre ami Loulong, …. M a parlait de vous...enfin nous avons parlé de vous…et Manon rougissait de plus en plus.

Et bien il m a donne envie de vous rencontrer, j ai eut beaucoup de peine de savoir que vous étiez souffrant, je suis donc venue vous rendre visite, et après votre escapade dans votre forge….je vous ai veillé.

Elle rougissait et espérait que cela ne ce voit pas trop, elle était trouble par le regard de Gillas.

Manon avait même honte d éprouver quelques sentiments envers cet homme souffrant.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas écoutait patiemment la jeune femme. Ainsi, elle s'appelait Manon. Un bien joli prénom, qui lui allait fort bien.

Eh bien, tout d'abord, bonjour. Je suis désolé de me présenté accoutré de la sorte, et surtout en si piteux état pour pas grand chose. Je n'ai pas l'habitude de rester au lit. Je vous remercie d'avoir veillé sur moi, je n'ai pas du tout l'habitude.

Il porta la main à son front. Sentant la bosse et les fils :

Eh bien, je me me suis pas raté. Un brigand n'aurait pas fait mieux en me rossant pendant une garde. Mais je parle de moi, alors que c'est vous qui venez me voir. Trouvez vous la ville jolie, puisque vous venez d'arriver en ces lieux ? Arrivez vous à vivre convenablement ?

Gillas continua de regarder Manon dans les yeux, comme il le faisait toujours.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon regarda la bosse sur le front de Gillas, et sourit:

Ne vous inquiétez pas de votre état, et le faite de vous veiller, je le voulais, elle baissa les yeux, désolée.....
Oui... vous ne vous êtes pas raté, cela aurait pu être plus grave...
Je me plais a Montargis, les villageois m ont élu reyne du printemps, allez savoir pourquoi... et j essaie de vire le mieux possible avec mes propres moyens. J suis vraiment très heureuse ici... enfin a Montargis...
Je suis allée à l Eglise allumer un cierge...

Elle ne le quittait pas du regard, un tel homme avait surement l habitude de regarder les gens dans les yeux....Mais ils étaient si beaux... ses yeux.

Humm dites moi vous sante vous mieux?

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