Solitude

Chatelain Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 14/08/2006

L'âme en peine, Dom se traine dans les jardins de sa propriété. Ce matin son amour est partie, elle ne l'a pas vu. Aucun petit mot de lui, elle a bien cherché partout. Pas moyen de lui envoyer de pigeon ... elle ne sait où il est. La tristesse se lit dans son regard, ses yeux s'embrument. La fraîcheur du matin, ne la dérange pas. Elle a froid de toutes façons, il n'est pas là !

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Prenant un raccourci par les jardins pour se rendre en ville, Gillas vit au loin une silhouette connue. Damoiselle Dom, en ces lieux, semblait errer en peine sans but précis.
La voir dans cet état fut pire qu'un coup de poignard en plein coeur. Ne ressaisissant, il prit la direction de la jeune femme. Au diable le travail à la forge et à la mairie, il prendrait des nouvelle de son amie, et il se devait d'être là pour elle, après tout ce qu'elle avait fait pour lui.
Il la suivit pendant quelques pas, puis se placa à sa hauteur. Elle ne le remarqua pas de suite, trop absorbée par ses pensées. La rosée semblait avoir tracé de fin sillons sur ses joues, mais en y regardant de plus près, il remarqua que ce n'était pas la rosée, mais des larmes.
Choisissant de rompre sa solitude, il lui prit doucement le bras et l'accompagnat dans le silence, lui tapotant doucement la main afin de la réconforter.

Chatelain Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 14/08/2006

Cette sensation de solitude lui pesait tant, elle qui n'en n'avait pas l'habitude. Toujours active et gaie, le manque de son aimé lui faisait mal.

La présence de Gillas, ne pu que réconforter Dom. Qu'il soit là, alors qu'elle ne s'y attendait pas lui faisait un bien fou. Elle pris le mouchoir qu'il lui tendait, ne s'offusquant pas que sa main soit sur son bras. Les gestes de consolation qu'un ami peut apporter, soulage les moindres maux, guérit les peines. Pas besoin de paroles, la présence suffit. Elle sait maintenant, que jamais, jamais elle ne sera seule, que son ami sera toujours là pour elle, comme elle l'est pour lui

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas accompagna Damoiselle Dom dans les jardins. Au fur et à mesure, un petit sourire revint illuminer son doux visage, et elle commenca à lui parler de l'agencement des jardins, des fleurs plantées, des noms des arbustes présents, de la symbolique de telle ou telle association de fleurs.
La promenade préparée il y a quelques temps se trouvait changée en découverte des jardins. Et surtout, damoiselle Dom reprit un peu de l'enthousiasme si caractéristique de sa personne.
Une bonne partie de l'après midi se déroula dans els jardins. Au retour, Gillas l'emmena à la forge afin de lui montrer quelques unes de ses pièces en cours de travail, dont un assemblage d'anneaux si petits qu'ils ne laissaient passer les coups d'épées et les pointes de flèche.
A la fin de la journée, Gillas la raccompagnat en cuisine où il la laissat entre les mains expertes de Dame Bertille...

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas fila silencieusement dans les jardins. il se souvenait des balades de nuiit avec Dame Dom, et il souriait de la bonne surprise.
Il déposa un morceau de papier sur le sol, avec quelques mots écrits dessus :
"Chère Dame Dom,
Vous étiez absente ces derniers jours, et je n'ai pu vous croiser. Mais le cadeau que je voulais réaliser pour vous n'était pas fini pour votre anniversaire...
Il est enfin pret, et vous attends dans la salle d'armes...
A bientot, douce amie."

Chatelain Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 14/08/2006

Dom qui se promenait dans les jardins plus que magnifiques, rendus brillants, étincellants par la rosée de la tombée du jour, eut son regard attiré par un parchemin, posé là ... à même le sol. Elle regarda de tous cotés pour voir si quelque gens l'aurait égaré.

Quand elle se pencha pour le ramasser, elle y lit les quelques mots et un sourire d'enchantement se vit sur son visage.

Il me faut vite rejoindre mon ami Gillas, qu'il ne m'attende pas trop longtemps, pour ne pas l'inquiéter.

Retroussant un peu sa robe pour ne pas se méler les pieds dedans, elle accéléra le pas, direction ... la salle d'armes

Chatelain Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 14/08/2006

Dom ce matin là, errait dans le jardin. Les senteurs des végétaux de ce début d'été, étaient délicieusement agréables. La Rosée matinale sur l'herbe fraiche mouillait ses jambes et la dissuadait de s'y assoir, pourtant elle aurait même aimé s'y allonger. Elle se contenta d'un banc et profita du silence et de la beauté du lieu. Tout était calme, propice à la rêverie, loin de son travail, des obligations.

Elle se languissait de son ami Gillas depuis si longtemps parti, pourvu qu'il aille bien. Johan prit par son travail, ne venait presque plus la voir, Kali sa douce amie n'était venue la voir depuis bien trop longtemps aussi. Heureusement il y avait Didier, qui de jour en jour la surprenait par sa joie de vivre, ses merveilleux sourires, la tendresse qu'il avait pour elle.

Un peu de tristesse dans le coeur, Dom voulut se reprendre et se dit qu'il fallait organiser une grande fête au domaine, bien sur le retour de Gillas sera indispensable ... il faut voir Johan au plus vite pour lui en parler. A cette pensée un timide sourire sur son visage se dessina, elle resta assise là, profitant encore de ce moment de tranquillité.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

...

Manon voulu respirer la bonne odeur des fleurs, elle pensait toujours à cette promenade avec Gillas, et au moment ou elle a eu le courage de lui dire ses sentiments. Elle savait qu’elle devait être patiente, il lui avait dit qu’à son retour, ils se promèneront de nouveau dans ce jardin. Un moment, elle fut sortit de ses pensées en voyant Dom se promenant aussi, elle avait l air perdue dans ses pensées aussi. Manon repensa qu’elle lui avait dit qu’elle viendrait voir la petite merveille. Elle s avança vers Dome pour aller la saluer...

Chatelain Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 14/08/2006

Bonjour Manon, comme je suis contente de te voir. Alors tu as trouvé le temps de venir me voir, comme c'est gentil. Je suis un peu seule en ce moment, mais des jours de joies viendront sans doute bientôt.

Viens voir mon adorable amour, nous prendrons un gouté avant, il doit dormir encore. Bertille se fera une joie de nous faire gouter sa nouvelle confiture, sais tu qu'elle la fait mieux que quiconque ? Viens tu vas m'en dire des nouvelles Very Happy

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon sourit a Dom:

Oui j ai beaucoup de temps maintenant pour moi et mes amis, et j aime a venir ici, et comme je sais que tu es seule, je viens te tenir compagnie.
Je viens voir ta merveille aussi .

Les yeux de manon petillaient a la proposition de Dom pour la confiture.

Ha oui? je n en doute pas de la part de Bertille, je te suis.

Manon suivit le pas de Dom et regarda furtivement le banc ou il y a encore quelque temps elle etait assise aux cote de Gillas, elle sourit.

kali se promenait dans le jardin vit Gillas et Manon en pleine conversation
Elle entendait leurs rires et voyait leur complicité ,un pincement au coeur se fit sentir ,il y avait si longtemps qu'elle n'avait vu son époux

Maintenant elle menait pratiquement sa vie seule ,aussi pour ne pas ressasser sa tristesse ,elle se mettait à corps perdu dans la vie de son duché ,de l'armée et de son village
L'occupation ne lui manquait pas ,elle n'avait nul temps pour penser à lui
à ses mots ,à ses mains ,à ses levres

Des larmes coulaient des yeux de kali

Elle prit le chemin de leur chambre remplit de souvenir

Nombre de messages : 61 Age : 51 Date d'inscription : 20/09/2006

Loulong, quelque peu désemparé ces derniers temps, vit Kali au détour d'une haie et ne put s'empêcher de couper quelques fleurs puis de lui faire une surprise en arrivant derrière elle discrètement, de poser sa main sur les yeux de sa belle, puis de la faire se retourner vers son visage, mais caché derrière le bouquet... Au moins elle aurait plaisir à voir l'un des deux peut-être !

Kali marchait songeuse est triste quand une main se posa sur son dos, un petit cri de peur s’échappa ainsi qu’un sursaut .Qui pouvais ainsi s’amuser à lui faire peur

Elle se retourna et se trouva nez à nez avec un bouquet de fleurs .Elle esquissa un sourire

Enfin qui êtes vous là caché derrière vos fleurs ? Elles sentent très bon et sont fraîchement cueillies

Le masque de fleurs quitta le visage, et la Kali resta sans voix il était la devant elle,

Elle n’osait y croire, ses jambes tremblaient, son cœur battait, ses yeux se remirent à pleurer de joie, Elle le regarda, non tu n’as pas changé peut être amaigri un peu

Elle se jeta dans ses bras mon amour tu m’as tellement manqué, que de jours et de nuits passaient seule à t’attendre

Ses lèvres parcouraient son visage, sa bouche

Vient mon amour marchons un peu dans le parc, et tu vas me raconter

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Elle se promenait dans les chemins du jardin, la pleine lune éclairait assez pour bien voir.

La brise de la nuit lui faisait le plus grand bien … elle marchait, mais était loin dans ses songes.

Tout coup, un bruit sourd la fit revenir sur terre ! Mais que cela pouvait il être, qui pouvait faire du bruit a cette heure … En avancent elle aperçu une lueur à la forge de Gillas.

Il était encore debout ? Mais pourquoi ? Y avait-il quelque chose qui le tourmentait, pour qu’il ne trouve point le sommeil ?

Manon avança doucement vers la forge et arrivait devant elle ferma les yeux.

Nombre de messages : 61 Age : 51 Date d'inscription : 20/09/2006

Loulong se laisse embrasser et manger tout cru... Hummm ça fait du bien. Puis il marche doucement avec sa douce Kali accrochée àson bras comme une enfant et lui racontant tout plein de choses...

Puis ils rentrèrent dans leur chambre en oubliant le repas pour se raconter plein de belles histoires avec leurs mains et leurs bouches...

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas remontait les jardins, lentement. il avait le souffle court. il revenait de la ville, et le chemin lui avait paru une éternité. Il y était descendu quelques heures plus tôt avec Manon, et le temps avait passé bien vite. Le retour avait été plus rude. La pente était importante pour monter au domaine, et la nuit se faisait proche. L'air se faisait bien plus frais, et lui brulait parfois les poumons. Il ne pouvait presser plus le pas, et il s'était dit par moment que la route serait peut être son abri pour la nuit. Heureusement, il avait fini par voir les lumières du domaine au loin, et cela lui avait remis du coeur au ventre.
Les senteurs glissaient sur lui dans l'air froid de la nuit. La lune lui montrait encore un peu son chemin, et il espérait que le temps ne se couvrirait pas. Sans lune, il devrait stopper sa progression, n'ayant pas de lanterne pour de diriger. Mais la chance était avec lui ce soir et le temps restait clair. Il regarda les fleurs avec un pointe de nostalgie. Il soupira, pensant à la journée passée, à tout ce qui s'était passé, à ce grand chamboulement qui avait marqué le chemin à prendre d'une bien belle manière. Il ne pouvait plus faire machine arrière, mais l'avait il réellement pu un jour ? Il semblait qu'Aristote lui même ait tout fait pour que Manon, la belle Manon, le chérisse malgré tout ce qu'il avait pu subir. Mais ces épreuves n'avaient elles pas été là pour que, lui, comprenne combien il avait des sentiments pour elle ? Il ne pouvait en aller autrement. C'est dans l'adversité qu'on trouve ses proches, qu'on les reconnait, que l'on sépare les loups des agneaux, les loups dangereux des chiens protecteurs. Les temps étaient troubles pour certains en ville, chacun ayant ses doutes et ses envies, maius d'autres y voyaient enfin clair, et il faisait partie de cette seconde partie.
En pensant cela, il eut un pincement au coeur. Non pas pour lui, mais pour Kali et Loulong, ses deux amis. Il ne pouvait choisir entre les deux, comprennait les deux aussi, et ne pourrait jamais se positionner. L'aurait il voulu, d'ailleurs ? C'est souvent les gens qui blament qui se révèlent par la suite les moins respectueux de leurs conseils. Non, il ne pourrait jamais choisir entre chacun d'eux, et chacun mainerait sa vie comme il l'entendrait. il essaierait pour sa part de ne pas reproduire les actes des autres, de ne pas faire souffrir de la sorte son aimée. Il préfèrerait se donner la mort plutot que de la tromper. Elle ne méritait pas cela, aucunement.
Il poussa un nouveau soupir, sembla manquer d'air pendant quelques secondes, paniqua, mais se reprit rapidement. Il essuya les gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Il devait avoir faim pour ne pas se sentir bien. Il allait passer par la cuisine. Peut être qu'ensuite, il irait mieux. Quoi qu'il en soit, il irait ensuite se reposer. Il n'avait pas dormi la nuit précédente, ni la journée qui se terminait, la fatigue se faisait sentir.
Il reprit le chemin de la cuisine, les joues rougies par le froid pour partie, mais surtout à cause des souvenirs de cette nuit de passée, où la lune l'avait rendu fou, fou de désir et d'amour pour la femme qui partagerait certainement bientot sa vie avec la bénédiction d'Aristote.

kali avait besoin de prendre l'air ,ses derniers temps sa vie fut fort mouvementée ,son aventure avec Rhân ,avait eu un resultat desastreux .
Son mariage était detruit ,elle avait perdu son mari et maintenant elle perdait son amant qui retournait auprés de sa belle .
Comment un seul instant avait elle pu croire qu'elle ne pouvait être autre chose qu'une passade ,que le jouet de son désir
Décidement sa vie ne pouvait être que solitude ,là assise seule sur le banc , les larmes inondées son visage devant les échecs de sa vie
Demain elle serait partie quitterait Montargis et lui qui lui avait fait tourné la tête au point de tout perdre serait la à ses côtés ,la commanderait et pour ne pas montrer sa peine et son armour ,elle ne dirait rien et executerait ses ordres
Puis elle regarda le ciel ,ses yeux lui faisait mal de tant pleurer ,se demandant si la vie vaut la peine d'être vécue

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas allait dans les jardins, se changeant les idées dans l'air frais de la nuit. Il avait besoin de cette pause. Tout était allé très vite depuis quelques temps, et il avait besoin de respirer. Alors qu'il déhambulait dans les massifs de fleurs, il percut dans la nuit des sanglots étouffés. Il se dirigea vers la source de cette trsitesse, et découvrit Kalimalice, effondrée sur un banc, les yeux noyés de larmes. Il ne sut que faire, s'approcha d'elle, et la prit dans ses bras. Elle continua de pleurer contre son épaule, et il ne pouvait pas faire grand chose tant qu'elle ne lui aurait pas parlé. C'était la première fois qu'il la voyait dans un tel état. Même l'absence de Loulong l'avait laissée triste, mais pas désespérée à ce point.

Kali entendit un bruit, et vit Gillas arrivée .Elle leva son visage baigné de larmes pour le regarder .aucun son ne sortait de sa tête lorsqu’il la prit dans ses bras ,elle se blottit contre son épaule tel un animal et continua à pleurer tout son corps secouait par les sanglots .

Reprenant un peu ses esprits elle se mit à lui raconter sa mésaventure entre deux sanglots.

Gillas mon ami quel réconfort de trouver quelqu’un pour écouter ma peine. J’ai l’impression de vivre un cauchemar en peu de temps .Je me laisse séduire par Rhân, manquant tellement d’amour de par l’absence de Loulong .Absence à laquelle avec le temps je me mis à m’habituer ,j’avoue toute ma faute ,produit un scandale dans notre communauté ,bafoue mon mari ,souhaite l’annulation de mon mariage .Tout à la folie de mon nouvel amour ,et voila que celui-ci m’annonce qu’il veux retourner avec sa fiancée .Le ciel ne me serais tombé sur la tête que cela ne serais pas pire .Imagine tout s’écroule un vrai château de carte .

Perdre Loulong a déjà été dur mais bon, le temps m’avait habitué à cela, mais perdre Rhân la je ne peux le supporter ou plutôt ce qui est insupportable c’est de savoir que je ne sois qu’un objet de désir, qu’un passage dans sa vie dont peut être il ne gardera même pas souvenir

Gillas mon ami je me fais honte, comment vais-je pouvoir encore marcher la tête haute sans que je sois la risée de tout un village.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas regardait son amie, peiné, affligé, mortifié par ces paroles. Ainsi, Rhan, le noble han dont toutes les femmes étaient folles à Montargis, le beau LIeutenant Général que toutes les femmes avaient choyées lors de sa mésaventure à Montargis, ce triste Don Juan n'avait fait que charmer la belle Kalimalice, et s'en débarassait comme une vieille liquette peu de temps après ses frasques, après avoir mis le feu au plancher de Montargis. Car Kali et Lou, c'était un peu comme Dom et Johan, les repères de cette ville dans un Duché fou où tout le monde n'agit que pour le pouvoir et l'argent. Il était dégouté à cette pensée, mais sa longue retraite au domaine ne lui laissait que ce gout amer dans la bouche.
Il embrassa doucement le front de Kalimalice, et parla doucement :

Douce amie, je ne sais que répondre à tout ceci. Je ne te jetterai pas la pierre quand tu me dis que tu as fauté sur un instant de folie, par manque d'amour. J'ai moi même eu de tristes pensées par moment dans ma solitude, regardant parfois du coté de femmes mariées, et tu n'étais pas en dehors de la liste.

Il regarda la lune, tranquillement, mais se doutait que cette information ne serait peut être pas sans conséquence. Il respira un bon coup, puis reprit :

Oui, personne n'est tout blanc. Et je suis sur que Loulong n'est pas blanc, lui non plus, en pensées. Oh ! Il n'a jamais rien fait physiquement, mais que sait on sur les pensées des gens... Rhan en est le bel exemple.

Il laissa passer quelques respirations avant de reprendre, mais parler était difficile :

Non, je ne te jette la pierre. Et je ne suis pas sur que te mortifier sur l'avis des habitants de notre petite bourgade soit vraiment raisonnable. Tu sais, les gens sont maintenant bien égoistes, pensant plus à leur profit qu'au bonheur du pauvre vagabond qui passe et qui demande une piecette pour un bol de soupe. Marcher la tête haute ? Je ne sais que te répondre, mais si tous ceux qui avaient fauté devaient marcher la tête basse, je suis sur que nous serions tous le nez chevillé au sol. Même si en ce moment, certains te jettent un regard mauvais, dis toi que ce ne sont que les malandrins qui rèveraient de faire la même chose, mais qui n'osent pas le faire. Par contre, il est clair que parader telle une péronelle ne serait pas des mieux vu, mais ce n'est pas du toi. Tu as toujours été discrète, oeuvrant pour les autres, au détriment de ta propre vie. Et ce qui t'arrive n'en est que la triste conséquence. Tu t'es conféré aux autres, au détriment de ta vie personnelle, et c'est ce qu'on te reproche maintenant...
Aussi, je t'en conjure, vois plutot l'amitié que t'apporte tes mais, plutot que ce que t'apporte le regard des habitants. Seuls tes amis sont capables de te regarder avec les yeux du coeur, et non ceux de l'intéret.

Gillas continuait de regarder la lune, cruelle tentatrice, qui avait tant tourné les coeurs et les ames ces derniers jours. Une larme perlait sur son visage, mélange de regret de son passé, de compassion pour son amie, et de compréhension pour ceux qui avaient fauté par manque d'amour. Il ne savait si ces quelques paroles feraient un peu de bien à son amie, mais il espérait qu'elle continuerait à lui parler, ne serait ce que pour apaiser son coeur et son esprit.

Merci mon ami tes mots me reconforte ,Je sais que je peux compter sur toi.Il faut que je reprenne mes ésprits et que ma vie redevienne tranquille .Je suis bien tentée cependant d'avoir de l'espoir avec Rhân ,je ne peux croire que tous cela ne sevait à rien .Peut être avec le temps ,ma vie aura un meilleur deroulement .Mais Gillas j'ai abusé de ton temps et je suppose que ta fiancé s'impatiente.Je vais allée faire un tour dans la cuisine de Bertille afin de pendre une collation .

Kali se leva et embrassa Gillas , en se disant qu'elle avait de la chance de l'avoir comme ami et prit la direction des cuisines

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Tu sais, il fait encore bien nuit, et ma belle est couchée. elle est bien lasse de ces derniers jours, et pour ma part, mon esprit a du penser à tant de choses qu'il n'arrive pas à se poser. Laisse moi t'accompagner en cuisine, nous trouverons bien quelques restes de la réception.

Gillas se mit en route aux cotés de Kalimalice. Il était triste de voir l'ampleur qu'avait pris cette histoire, et comprenait tellement ses deux amis. Il ne pouvait blamer personne, et espérait surtout que chacun retrouverait la paix et surtout l'amour, que ce sqoit en des personnes connues ou en de nouveaux venus. Cela avait bien été le cas pour lui...

[HRP] Une petite note pour ce dernier message. Il faut bien se rappeler que tout cela se passe après la soirée de fiançailles, même si d'autres posts postérieurs (joli, y'a pas de jeu de mot Wink

) ont déjà été rédigés, notamment par Manon. Sur ce, je vais encore rajouter à l'histoire puisque je vais contniuer en d'autres lieux ce qui s'est passé la journée suivante... Et oui, dans les livres, ca donne le même effet de temps en temps quand on jongle avec le temps...

Le parchemin lui était arrivé, et la triste nouvelle parvenue .L’orléanaise ne perdit pas de temps à se préparer et être la ou elle devait être pour accompagner son ami le plus proche.
Kali ne voulait y croire et ne prononcer même pas le mot de se pourquoi elle se rendait au Val .
Bien sure la blanche était encore en mission avec son ordre, mais la tant pis elle laissait tout choir pour ce rendre dans ce domaine ou elle avait tout vécu, le bonheur et le malheur tour à tour.
Et cette fois son retour serait pour un grand malheur.
Bagage prêt rapidement, besoin de peu de chose au domaine sa chambre toujours prête avait tout ce dont elle avait besoin.
Voyage sans encombre, bien souvent il est plus facile de voyager seule on passe plus tranquillement et moins remarquer.
Arrivée au Val, kali se rend sur un banc, un banc remplit de souvenir ou Gillas l’avait réconforté.
C’était son ami, son ami le plus cher celui avec qui elle avait pu tout partager .lui raconter ses amours, ses joies, ses tristesses, celui avec qui elle avait appris la politique .il l’avait mainte fois guidé, mainte fois soutenue.
Alors avant de se rendre dans la chapelle et de le voir encore une fois, d’embrasser son visage froid .Elle voulait se souvenir et pensait à lui comme si il était encore la .Le banc lui paru l’endroit le plus adapté, sa forge elle n’aurait pas pu la voir ainsi éteinte sans personne qui tape sur le fer.
Elle ferma les yeux et se laissa emporter par mille et un souvenirs