| | Moment de calme | |
| | Auteur | Message |
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Pepin & Heloise
Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 13/04/2009
| Sujet: Moment de calme Lun 13 Avr - 15:17 | |
| Les enfants, jouaient paisiblement dans leur chambre, ils avaient eu ordre, par leur mere, de se tenir bien,et d etre calmes, avant de se rendre a la chapelle. Pepin jouait aux petits sildats de fer et Heloise a la poupée, l un a coté de l autre... sans jamais se séparer. Ils savaient que Maman n etait pas bien, car Papa irait au ciel cette fois... Maman etait si triste... il ne l avait jamais vraiment revu rire, comme avant. Son regard ne trompait pas, meme les calins que les deux enfants lui prodiguaient, n etaient pas suffisant. | |
| | | Gillas Conseil
Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: Moment de calme Jeu 16 Avr - 0:05 | |
| Gillas regarde ses charmants bambins de derrière la fenêtre. Il les regarde jouer. De temps en temps, l'un des deux releve la tête, comme cherchant leur mère du regard. Un voile de tristesse et de compréhension passe parfois dans leur regard d'enfant, chassé très vite par le jeu auquel ils s'adonnent. Pépin semble vouloir devenir un général hors pair, et Héloïse suit le chemin de sa mère, douce et attendrissante avec sa poupée. Elle ne cesse de la coiffer, de la soigner et de lui changer ses vêtements pour qu'elle ait moins froid ou moins chaud en fonction des moments. Un sourire se dessine sur le visage du père heureux. Ils sont en pleine santé, et c'est une bonne chose.
Il traverse la fenêtre sans bruit, écartant légèrement les rideaux en passant au travers. Il est là, devant la fenêtre, le coeur débordant de joie et d'amour. Héloïse relève la tête la première, et ses yeux s'arrondissent comme des soucoupes. Elle donne quelques coups de poupée à Pépin, qui grogne que les Bretons sont aux portes d'Orléans et qu'il faut organiser les défenses, la ville ne doit pas tomber. Héloïse lui donne quelques coups de poupée un peu plus fort, n'osant parler de peur de faire fuir cette image devant ses yeux pleins de larmes. Pépin relève la tête, cette fois, et la remarque acerbe qui allait franchir ses lèvres reste bloquée. Ses yeux s'arrondissent, sa respiration se fait difficile, il ne sait que dire.
Leur père se trouve devant eux. Il est plus grand que d'habitude, peut être est ce du au fait qu'il se tient bien droit sur ses deux jambes, et pas vouté comme les derniers temps où il était à la maison. Il se lèvrent, lentement, comme de peut de faire fuir l'animal sauvage qui se tient devant eux, lachent leurs jouets et se précipitent tout d'un coup sur leur père. Leurs voix se mèlent en un cri de joie et de bonheur.
Papa ! Depuis quand es tu rentré ? Tu es là pour longtemps ? Papa, tu étais où ? Tu viens jouer avec nous ?
Et là, c'est Gillas qui reste sans voix, ne sachant que dire. Ses enfants le voient. Quel prodige était responsable de ce miracle.
Papa, pourquoi on ne peut pas te tenir la main ou te serrer contre nous ?
Cette fois, il sort de sa rèverie. Pépin essaie de l'attraper par la main, mais n'agrippe que de l'air. Les choses rentrent tout de même un peu dans la normale, il n'est pas de ce monde, il en avait douté quelques secondes. | |
| | | Gillas Conseil
Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006
| Sujet: Re: Moment de calme Ven 24 Avr - 22:32 | |
| Gillas effleure la joue de ses enfants. Il leur sourit comme il le faisait autrefois, quand il venait les voir dans leur berceau. Il est heureux de les revoir, de pouvoir parler avec eux, bien qu'il sente qu'il ne pourra plus le faire très longtemps pour le moment.
Les enfants, je ne vais pas pouvoir rester longtemps. sachez que je vous aime, que votre maman vous aime aussi, tout comme Oncle Didier et Tante Dom. Même si le chagrin ne leur permet pas de vous le dire souvent, vous êtes au fond de leur coeur, et vous y serez à jamais comme je le suis dans le votre. Continuez de vous amusez, mes enfants chéris, ne devenez pas grand trop vite, et vous deviendrez plus tard mes dignes enfants. Aidez votre Mère, elle aura peut être besoin de votre réconfort de temps en temps. Je ne suis plus là pour l'épauler, mais attention, vous ne pouvez prendre ma place, n'est ce pas, Pépin...
Le petit garçon secoue la tête timidement de manière affirmative.
Je vous aime, les enfants, et je suis sur que nous nous reverrons. Il ne faut pas être pressé, mais je pense vous revoir.
Il commence à perdre de sa consistance, laissant apparaitre les meubles derrière lui.
Je vous aime, les enfnats... à jamais...
Il disparait pour de bon. Les deux enfants courrent vers la fenêtre, essayant de voir où est passé leur père. Personne dans les jardins, nul mouvement nulle part. Héloïse soupire tristement, et pépin demande plus bruyamment que d'habitude.
Tu sais pas où il est passé ? il n'est pas sorti par la fenêtre, elle n'est pas ouverte.
La porte s'ouvre, Mary passe la tête par la porte.
Vous parlez avec qui, les enfants ? Qui n'est pas passé par la fenêtre ?
Pépin la regarde avec les yeux brillants de joie.
Et bien, Papa ! Il est venu nous dire qu'il nous aime... | |
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| Sujet: Re: Moment de calme | |
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