L Arbre de l amour infini

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon avait planté un arbre le jour, de la demande en mariage de Gillas, elle l avait fait sans lui dire, et lui montrerait quand il serait devenu grand et fort, comme leur amour.

Cet arbre elle allait le voir tres souvent... Mais aujourd hui c etait avec les larmes aux yeux qu elle se mis a genoux face a lui.

Il representait l amour qu'elle avait eu pour Gillas le premier jour ou , elle etait entré dans sa chambre...et l avait vu allongé dans se lit. Ses jours et ses nuits a veiller sur lui, comme si sa vie a elle, en dependait....

L Arbre de l amour infini Arbre

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon etait venu voir comme se partait l arbre qu ils avaient plante, le jour de leur mariage, ce serait cet arbre, qui lui donnerait force, pour etre a la hauteur d elever seule ses enfants.

Elle s adossa contre l arbre, et se laissa glisser sur le sol, les yeux fermés...

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Un bruissement dans les feuilles, dont quelques unes se détachent de l'Arbre. elles volètent au grès du vent pour se déposer sur les épaules de Manon. Pourtant, nul souffle de vent en cette belle matinée ne vient faire onduler la belle chevelure de Manon. Quelques oiseaux sont sur les ramures, mais bien trop loin de l'endroit où le feuillage s'est décroché. Ceux ci piaffent, dérangés par on-ne-sait-quoi, regardant en tout sens pour trouver le danger qui les observe. mais rien en vue, pas un serpent, pas un rapace pour prendre une vie dans cet arbre planté par amour, pour célébrer l'Amour entre deux êtres que rien ne devait séparer.
Un nouveau bruissement dans les branches, et cette fois, ce sont quelques pétales de fleurs qui se décrochent des bourgeons en fleur. Suivant une trajectoire complexe et folle, elles ondulent et suivent la route hératique qui les fait se déposer sur les épaules et les vêtements de Manon. Les senteurs de printemps embaument le pied de l'arbre, enivrant les sens, renvoyant aux souvenirs du printemps passé qui avait vu la cérémonie de leur union.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon se senti comme emrobé d une douceur cotonneuse... sentait sa cheveulure flotter... ne faisant pas attention que rien nexpliquait cette brise, ni les oiseaux qui piaffaient... elle eu un long soupir, posant sa main sur sa joue, comme elle le faisait à Gillas bien des fois.
Des larmes perlerent sur sa joue... Il lui manquait terriblement, le vide se creusait de plus en plus chaque jours.

Elle qui ne c etait jamais sentie a sa place, maintenant que Gillas n etait plus... elle l etait encore moins.

Mais a cet instant, contre l arbe, elle etait bien...

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Il la regarde des branches de l'arbre, passant la tête au travers des feuilles afin de la voir allongés contre l'arbre. Il est si fier d'elle. Elle a réussi à tenir pendant une lune depuis son décès. Elle n'a pas laché la barre alors qu'elle aurait pu le faire de nombreuses fois. Elle a été proche des enfants, malgré le chagrin, ne s'octroyant que peu de répit pour penser à elle même, à sa peine, à ses larmes.
Ses yeux se gonflent, comme si des larmes voulaient en sortir. Il presse sa main sur sa poitrine, faisant bruisser une nouvelle fois les feuilles de sa position haute. Il aimerait tant la serrer dans ses bras, la rassurer, la consoler comme il le faisait par le passé. Mais plus rien ne peut le faire revenir dans le monde des vivants, lui qui a repoussé pour un temps le paradis éternel pour rester auprès de ses amis, de son amour, de ses enfants. Il ne regrette rien, préfère cela à l'oubli de son passé, espère qu'il pourra épauler et soulager la peine de ses proches.
Il se laisse glisser le long du tronc, doucement, suivant la course des feuilles et des pétales de fleurs. Il regarde autour de lui, admirant les jardins si beaux, les fleurs commençant à poindre au bout des tiges. Le soleil illumine ce petit paradis de bonheur, même s'il ne peut toucher son aimée et la serrer contre lui. Il se pose à coté d'elle, l'effleurant de tout son long, écrasant l'herbe de manière imperceptible. personne ne pourrait savoir qu'il est là, lui seul le sait. Il tend le cou, effleurant les lèvres de Manon, y déposant un baiser tendre comme il le faisait par le passé.
L'instant semble éternel, comme figé dans la pierre. Un peintre n'aurait pu décrire la beauté de cet instant, la puissance des sentiments qui explosaient dans le coeur des amants éternels séparés par la frontière de la vie.
Il se redresse, effleure du bout des doigts la joue de Manon, suspend son geste comme pour en grapiller la moindre des sensations. Puis, il s'allonge à ses cotés, posant sa main sur la sienne, glissant ses doigts entre les siens qui se sont écartés doucement.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

N'etait elle plus de ce monde? etait elle partie? Manon etait dans un état de bien être totale, comme quand IL était là pret d elle... Elle soupira de bien etre un long moment.

Mon amour... vous me manquez, je vous aime tellement

Les yeux fermés, elle vait ce sourire de quand elle le regardait.
Sa main bougeait dans le vide, comme si elle avait son ange avec elle, comme si elle caressait le corps si desirait de son epoux.
Etait ils peut etre reunis...

pourquoi? pourquoi si vite?

Elle vouvra les yeux et ne le vit pas... elle avait du rever, si fort le desirer pret d elle, qu elle l avait senti.

Ou que vous sayez, je sais que vous m entendez...

Manon referma les yeux pour encore, ressentir sa presence, elle avait du mal a se faire a l idee que jamais elle ne le revairait.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Il écoute le coeur serré les paroles de son aimée. Il ne sait que dire. Il est vrai que depuis qu'ils se sont connus, les jours n'ont pas été toujours heureux. La consomption, l'enclume qui lui est tombée sur la jambe, avec sa longue guérison, l'enlevement de Manon par des brigands, ses terribles blessures lors d'une embuscade bretonne quand il essaie de rejoindre Orléans, et enfin sa maladie qui l'a mené en ce monde. Ils ont passé peu de temps en pleine santé tous les deux, mais quels moments de bonheur. Il en avait encore le coeur serré d'émotions. Les balades dans le jardin, la main dans la main, le voyage de noces au sein du Duché, l'accouchement de Manon, les premiers pas d'Héloïse et de Pépin, tant de moments de plaisir et d'émerveillement. Il peut comprendre qu'elle se demande pourquoi le temps a passé si vite. La séparation semble être arrivée quelques jours après leur mariage et la naissance des enfants.

Malheureusement, le destin l'a voulu ainsi, et il ne peut protester contre cela. Les plans de Dieu sont parfois inexpicables pour les vivants, parfois encore obscurs pour les morts. Lui, avait fait le choix de rester encore un peu parmi les vivants, bien qu'il sache que ce n'était pas obligatoirement bien perçu là haut. Il soupira, et déposa un nouveau baiser sur les levres de Manon. Alors qu'elle avait les yeux fermés, il lui souffla à l'oreille.

Je vous aime, mon Aimée, je vous ai toujours aimée. La vie a été si belle à vos cotés, que je ne peux me résoudre à vous quitter. Dormez, mon amour, dormez, et je pourrais vous visiter dans vos songes.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon sentait sur ses levres, de douces pressions, et l odeur de Gillas, cela ne la perturbait pas, elle etait bien... là. Mary s occupait des enfants, elle pouvait se recueillir seul, paisiblement, pret de cet arbre.

Elle parti dans le monde des songes, ou elle retrouva Gillas, avec un tèl bonheur. Ils rirent, s embrasserent, danserent. Heureux de pouvoir encore une fois, se retrouver.

Au loin les cloches de la chapelle, sonnaient... mais cela ne reveillapas, tout de suite Manon.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Un nouveau monde s'ouvre devant les yeux de Manon. Un monde de rêve, et son homme est enfin là, de nouveau là. Il approche de sa démarche souple. Il ne boite pas comme par le passé, et sa démarche féline le fait ressembler à quelque animal de contrées lointaines, souple et rapide.

Gillas se rapproche de Manon, et lui glisse une main dans les cheveux. Il lui caresse doucement la joue, les yeux brillants de joie de la retrouver. Ses levres tremblent légèrement, comme si des sanglots vont bientot le secouer, mais aucun pleur ne mouille ses grands yeux. Il penche légèrement la tête sur le coté, ses longs cheveux blonds formant comme un rideau d'or, ses levres se rapprochent du visage de Manon, et se soudent en un long baiser de retrouvailles. Lorsqu'il releve la tête, elle peut discerner derrière lui le jardin aux couleurs incroyables. Toutes les fleurs sont épanouies en une palette de couleurs magnifiques. Tout rayonne de mille feux, engorgeant son coeur de bonheur et de joie. Elle part d'un rire cristallin, et court avec lui la main dans la main, gambadant dans les jardins à en perdre haleine.

Ils s'allongent sur une pente herbeuse parsemée de fleurs, et s'aiment une fois encore, comme par le passé. Les cris raisonnent à l'unisson des chants des oiseaux. A la fin, même les cloches se mettent de la fête.

Dans un dernier baiser, les yeux dans les yeux, Gillas caresse la joue de Manon et lui parle doucement.

Mon amour, il est temps. Temps de revenir dans le monde rude des vivants pour un dernier hommage. Ne vous en faites pas, je ferais mon possible pour revenir vous voir, mais je ne sais combien de temps on me laissera transgresser les règles de là haut.

Il lui caresse de nouveau la joue, et une larme roule sur sa joue.

Vous devez vous réveiller, maintenant, ou tout le monde va vous attendre.

Le monde autour d'eux fond comme neige au soleil, et Manon se réveille, éblouit par le soleil haut dans le ciel. En bas de la colline, la chappelle fait sonner ses cloches en un glas funèbre et grave.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Comme extrete, de ce monde doux dans les bras de son aimé, elle se reveilla doucement et comprit qu'elle etait revenu dans le monde reel...
Dure realité, Manon se mit à pleurer, ne voulant pas le laiser, toujours le sentir pret d elle.
Les cloches pourtant l'appelaient a venir, pour qu'elle puisse comprendre enfin, qu il ne serrait plus la, qu il ne serait que la dans ses songes...
Elle resta la un moment, ne pouvant bouger... petrifiée par l apeur de le voir, la peur de l oublier, de le laisser partir...

Gillas... je vous aime, je vous aime tellement... qui me guidera dans mes choix, dans ma vie, qui m epaulera pour l education des enfants?
J ai tellement peur..sans vous.

Son coeur se serra, toujours pas decidée a aller vers la chapelle.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Toute à ses incertitudes, Manon ne discerne pas ce qui l'entoure. Emplie de doute, elle laisse son regard errer autour d'elle, tellement désireuse de voir son aimé arriver comme par le passé. Mais rien ne se profile à l'horizon, à part cette chapelle qui lui renvoit l'image maudite de la mort de Gillas, et de sa solitude forcée. Elle lève doucement la main pour frotter ses yeux qui se chargent de larmes, et une douce senteur flatte ses sens. Elle baisse les yeux et voit un pied de bruyère légèrement écrasé. Quelques fleurs l'ornent, mis elle reste figée. Elle sait bien que la bruyère ne fleurit pas au printemps, mais en automne. Comment se pourrait il ???

Puis, elle se rappelle son pasé et ce qu'elle a appris sur les fleurs. La bruyère, surtout celle là. Ses fleurs pourpres, légères, c'est une bruyère améthyste. Il ne peut être que derrière tout cela, et le message est clair.Cette fleur magnifique veut tout simplement dire qu'Il croit fermement en elle, plus que tout. Il lui a toujours dit, lui a toujours affirmé qu'elle est forte, plus forte que ce qu'elle veut bein se le dire. Elle touche doucement la fleur délicate, des larmes ruisselant sur ses joues. Les émotions la font chavirer, après le doux rêve qu'elle vient de faire, elle ne peut y croire.

Elle se laisse aller en arrière, et sa tete se repose sur un tapis odorant. Ce n'est pas l'odeur de l'herbe, mais les aromes de plantes du Sud. Elle tourne doucement la tête, et met le nez dans une flaque verte et blanche. Elle releve la tête et distingue un oreiller de fleurs minuscules et blanches portées par de minces tiges vertes. El l'odeur est si chaleureuse qu'elle lui rappelle la mer. Ses yeux ne peuvent plus retenir les larmes, qui inondent maintenant son visage. Du thym, un parterre de fleur de thym. Là encore, ce n'est pas la saison. Quelques lunes d'avance, Il est encore dessous tout cela. Je ne vous oublierais jamais, voila ce que signifie ce parterre de thym, et cela vaut pour eux deux. Il ne l'oubliera jamais, et elle non plus, quelle que soit la cérémonie pour lui dire au revoir. Et puis ce n'est qu'un au revoir, pas un adieu sans promesse de retrouvaille. Dans quelques années, quand elle quitterait ce monde alors que les enfants seront grands, elle le rejoindrait là heut pour ne plus le quitter.

Il a laissé tous ces messages pour elle, elle en est persuadée. Maintenant, elle doit prendre sa décision. Faire attendre tous ceux qui sont venus pour elle et Lui, ou les rejoindre pour un dernier hommage pour Lui, comme il l'aurait décidé. Le choix est entre ses mains.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon prit dans sa main le thym et la bruyere... Elle leva les yeux pour le regarder, elle avait compris qu'il etait temps de voir l'avenir sans lui... qu'elle devait avancer en ayant confiance en ce qu"elle pouvait accomplir. Il était sur d'elle, meme fier parfois.
Elle ne devait pas de decevoir...meme quand il etait pret d Aristote.

Bien, mon bel ange... vous m'avez eu, avec les plus parlant des signes...
Vous êtes en moi a tout jamais.

Elle prit une grande respiration, posa la main sur le tron de l arbre, comme pour prendre sa force. Puis se tourna pour marcher vers la chapelle.

Les souvenirs heureux de leur vie defilaient en meme temps.

je vous aime.................

Lui seul savait comment la faire bouger, la faire reagir avec douceur.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Il avait repris sa position dans les branches de l'arbre. Il la regarde prendre les fleurs, il sourit. Il savait bien que ce message irait droit à son coeur. Il la suit des yeux quand elle tourne les talons. Il entend bien le message qu'elle lui adresse, et se fond dans les feuillage. Il est attendu en un autre lieu dans le domaine, et peu s'y rendre plus vite que son ange...

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

[SEPULTURE DE GILLAS]

L Arbre de l amour infini Tombe

(la suite se fera ici)

Le cortège arriva aux pieds de l'arbre de l'éternel amour, dernière demeure de Gillas.

Un trou avait été creusé pour recevoir le cercueil.
De solides barres de bois étaient placées en travers. Le cercueil fut déposé dessus. Les "assistants" de Lexhor placèrent alors des cordes autour du cercueil afin de le descendre par la suite.

Lexhor se tourna vers l’assemblée et prononça quelques mots.

Nous allons maintenant confier à la terre le corps de notre frère dans
ce lieu où il reposera en paix. Le moment est venu de lui dire "à Dieu".

C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous. Car nous espérons revoir Gillas quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.

Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec Gillas, à ce qu'il est pour nous, à ce qu'il est pour Dieu.

Lexhor se tourna vers Manon et l'incita à s'avancer.

Avant de descendre le cercueil, Manon souhaiterait lire un texte de sa composition, ultime geste d'amour envers son défunt époux. Ecoutons la avec ferveur...

manon, c'est à toi...

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon s'avança et commença...

Citation :: Mon amour….

Quand je suis entré dans ce domaine pour la première fois, c était pour ne plus jamais en partir…j étais loin de m imaginer tout le bonheur que j aurais ici...et aussi les souffrances, tout ce qui fait que l on vit.

Ma première mission, fut de vous veiller pendant votre maladie...Aristote ne vous avez pas eu.

Peut âpres ce fut cette enclume sur votre jambe…Aristote ne vous a pas eu

Puis les bretons en Orléans et la encore Aristote vous a loupé… Mais cette fois avec une simple toux, il a réussit ce qu’il essaya depuis des années, me laissant avec un gout amère bonheur pas finit

Vous avez été pour moi la plus belle preuve, que la vie vaut d être vécue, vous avez su me soutenir, me pousser, me détendre, et vous amusez de mon mauvais caractère.

Vous étiez le seul à pouvoir comprendre mes paroles, parfois dure, a savoir qui se cachait réellement sous cette carapace… mais tenant elle sera refermé et plus personne ne pourra la lire.

Je fus la pour vous a chaque moment, a vous attendre les soirs ou le duché vous prenait du temps, a vous soutenir… la haut qui vous écoute, qui vous cajole ?

Vous laissez une vide, pour tout vos amis…vos proches… ils vous pleurent, mais je sais que vous êtes bien la haut. Que vous veilliez… c est a votre tour… sur moi.

Maintenant il est temps pour moi de vous dire au revoir, et non adieu, je vous rejoindrais, pour enfin être a vos cotés pour l éternité.

Je vous ai aimé plus que tout, plus que ma vie… les enfants sont le prolongement de notre amour.

A bientôt mon aimé, vous me manquez terriblement…

Mon ange, ma moitié, ma douce folie… mon Moi….

Manon regarda le ciel comme pour lui faire un clin d œil, les larmes coulaient sur le sol, arrosant l arbre de leur amour.

Un rayon de soleil, vient illuminer le blanc visage de Manon...

https://www.youtube.com/watch?v=7CbAjj80NIM
https://www.youtube.com/watch?v=Dn51LxzSHf0

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas se laissa bercer par les douces paroles emplies de tristesse de son aimée. Qu'il aurait voulu la serrer une dernière fois dans ses bras, comme avant de partir à chacune de ses missions par le passé. Mais là, il aurait beau essayer, il ne ferait que lui donner quelques frissons, mais nulle chaleur ne viendrait l'apaiser.
"Ainsi, c'était cela, de vouloir rester proche des vivants alors qu'on avait passé la porte invisible du royaume des morts.", se dit il avec un pincement de coeur.
Il se redressa. Morbleu, il n'allait pas se laisser abattre, il devait se reprendre. Il se rapprocha de son aimée, déposa un baiser sur sa joue alors qu'elle regardait le ciel, déposant tout son amour dans ce simple geste si important pour les vivants. Il se recula ensuite, s'éclipsant dans l'arbre qui surplombait la tombe afin de mieux observer ce qui allait se passer.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Au même moment, elle senti une douce tiedeur sur sa joue... elle posa delicatement ses doigts sur sa joue et sourit, comme pour lui sourire....

Le vent fit volet le bas de sa robe , ses cheveux lachés... elle savait, elle le sentait... il etait la.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 11/04/2009

Les paroles poignantes de Manon firent frissonner les épaules de Guendoloena, elle serra ses bras sur elle. Elle qui aimait tant son époux comprenait la détresse de la jeune femme qui venait de perdre le sien. Le vent léger faisait bouger les branches de l'arbre au dessus de la sépulture, elle les fixa un instant essayant de faire descendre cette boule de tristesse qui bloquait sa gorge.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 12/04/2009

Les mots de Manon étaient très touchants et révélateurs. Arfast baissa la tête en signe de respect et pria de nouveau pour l'âme de Gillas. Comme s'il était tout prêt d'elle, Manon sourit. Le Patichon lui, savait bien que la fin était et que Gillas ne serait plus, même si son souvenir resterait.

Il était temps maintenant de descendre le cercueil. Lexhor fit signe aux porteurs qui comprirent rapidement...

Un lourd silence pesant accompagna la descente du cercueil. Les assistants du diacre soulevèrent le cercueil puis retirèrent les barres de bois qui l’empêchaient de tomber. Le cercueil descendit doucement, soutenu par les cordes.

Lexhor prit dans ses mains une vasque remplie d’eau bénite. Il aspergea le cercueil avec son goupillon en prononçant ces quelques mots :

"Cette eau, souvenir de ton baptême,
nous rappelle que Dieu a fait de toi son enfant.
Qu'il te reçoive aujourd'hui dans sa Paix !"

Puis regardant la veuve et les autre amis de Gillas.

Avant de laisser Gillas reposer en paix, je vous invite à lancer symboliquement une poignée de terre sur le cercueil.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon prit dans sa main, de la terre. Elle la regarda un moment, hesitant encore a la lencer sur le cerceuil...

Puis tendit le bras et bascula sa main pour que la terre tombe... a cet instant elle etait comme libérée... savait qu'il serait la toujours quoi qu'il arrive.

je t'aime...

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 12/04/2009

Lorsque Lexhor lui fit signe, Arfast leva le cercueil avec les autres et le descendit dans la terre avec les cordes. Le diacre aspergea le cercueil d'eau bénite, puis invita toutes les personnes à jetée une poignée de terre sur le cercueil, comme un symbole.

La première poignée fut jetée par Dame Manoncoeur, cet insigne honneur lui revenait de couvrir ainsi la première la tombe de son mari. Lorsqu'elle en eut fini, le Patichon fit de même et s'accroupit, prit une poignée de terre et la jeta sur le cercueil de feu Gillas, en souvenir de l'homme et pour la paix de son âme.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 11/04/2009

Guen s'approcha à son tour, derrière Manon et Arfast, elle fléchit les genoux pour prendre une poignée de terre, s'approcha de la fosse et écarta les doigts.

Que ton esprit s'élève en paix Gillas, ton âme éclairée de bontée trouvera sa place.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Manon s'avance en premier pour lancer une poignée de terre. Alors que celle ci atterrit sur le cercueil, il se sent tout d'un coup un peu plus léger. Il n'y prete pas attention de suite, mais quand la seconde poignée de terre rejoint la seconde, cette impression revient. Il regarde autour de lui, pas de vent pour le soulever ou le rendre plus léger.

"Suis je bête, le vent ne peut rien sur moi, je ne suis rien sur cette terre, juste une âme qui passe un peu plus de temps sur cette terre de pénitence. MAis alors, que m'arrive-t-il ?"

Il leve ses mains vers son visage, geste machinal d'un homme qui ne sait comment réagir à une situation inconnue. Il appuie ses mains sur son visage, essuyant ses yeux, massant doucement ses temps pour chasser une migraine imaginaire, mais ce geste n'apporte rien à son mal-être si étrange.

Il retire ses mains de son visage, et reste sans voie. Ses mains... Ses mains... Elles semblent plus transparentes, laissant plus de lumière le traverser. Il peut même discerner les feuilles des arbres au travers. Il secoue la tête, persuadé d'être touché par quelque mirage. Et ce soleil qui se fait si brillant, si fort, si chaud....

Il leve la tête et n'en croit pas ses yeux. Deux soleils... Il ferme les yeux, secoue la tête, les rouvre. Non, ils sont toujours là, ces deux soleils. Mais non, il y a un soleil, mais le second n'est pas un soleil, bien qu'il brille si intensément. IL discerne une mélodie émanant de cet élément brillant dans le ciel qui se rapproche imperceptiblement. La mélodie est si belle, si harmonieuse, il se sent de plus en plus léger.

Il baisse son regard, difficilement, sur la scène en dessous de lui. D'autres s'avancent pour jeter de nouvelles poignées de terre, et bientot, il sera définitivement enterré. Il sourit. Sa vie aura été belle, sa mort quelque peu douloureuse, mais le début de son après vie a tenu ses promesses. Il a eu le temps de dire au revoir à tous ses proches.

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