Révélations dans la galerie des portraits

Chatelain Nombre de messages : 268 Date d'inscription : 12/08/2006

Lorsque les deux frères pénètrent dans la Galerie, ils ne purent que remarquer la présence de 3 hommes au pied du portrait de Godefroy le premier.

Deux d'entre eux était bien connus, Loïc et Eudes, quand au troisième qui était'il?

Didier se tourna vers Gillas.
Avançons ! Là se trouve ce que je désire te montrer, là sont les lettres dont une n'a jamais été révélée hors ces lieux.

Elle est de notre mère, et c'était la seule piste que nous avions pour te retrouver.

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 07/09/2006

Alors que Loïc dévoilait la cache sous le portrait du Sans Nom, Eudes s' avança vers les deux frères.

Tout deux étaient ses maitres.

Baron de Meung, Seigneur de Pannecières, permettez moi de vous présenter Gontran.

Il a quelques mots à vous dire et missive à vous présenter. Cette lettre est toujours scellée du sceau du Val Ancien. (et si mes références sont correctes d'un scel d'une Dame)

Elle porte en subcription

Citation :: A mon Fils Gillas

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

D'humeur sombre et le visag grave, Gillas suivait son frère dans la galerie des portraits. Il découvrait à nouveau certains de ces visages. Ceux qui avaient été des inconnus, visages inertes regardant fixement devant eux, étaient de sa famille, de son sang. Cette idée faisait son chemin dans son coeur meurtri par le passé mensonger. Certains avaient choisi de le séparer de son frère, et il les maudissaient pour cela. Pour le moment, du moins, car peut être avaient ils de bonnes raisons. Il secoua la tête. Non ! Nulle bonne raison ne pouvait justifier de séparer des frères, de séparer un enfant de sa mère. La colère rejaillit en lui, toujours aussi fulgurante. Il s'arreta, ferma les yeux et respira profondément. Le tremblement de ses mains se calma lentement, et la tete lui tourna sous l'effort de controle.
Il arriva en vue d'un nouveauy tableau, et il stoppa net. Trois personnes étaient devant lui, et une des silhouettes le renvoyait dsans un passé pour lui lointain, dans ce passé maintenant honnis de par sa fausseté. Il avait changé, vieilli, il était plus vouté. Le travail des champs ne l'avait pas épargné, mais il reconnaitrait son frère à jamais. Son grand frère, Gontran, celui qui prendrait la releve de son père quand celui là ne pourrait plus s'occuper des terres du Seigneur.
Il se secoua un peu la tete. Son frère, son père, pouvait il encore utiliser ces mots avec ce qu'il venait d'apprendre. Il en savait plus où il en était. Mais que faisait il donc là ? Il entendit Eudes parler.

Baron de Meung, Seigneur de Pannecières, permettez moi de vous présenter Gontran.

Il a quelques mots à vous dire et missive à vous présenter. Cette lettre est toujours scellée du sceau du Val Ancien.

Elle porte en subcription.

Eudes lui tendit un pli cacheté, et son nom figurait sur celui ci. Le sceau était celui tuilé par Didier aussi, donc, celui des Val Ancien.
Il releva le regard, posa machinalement le courrier sur un piedestal, et s'avanca vers Gontran. Il l'attrapa dans ses bras, les yeux plein de larmes. Cela faisait si longtemps qu'il ne l'avait pas vu, et son départ ne l'avait pas rempli de fierté. Il avait délaissé la demeure familiale, se sentant un poids mort à cause de son handicap, sans rien dire à personne. La boule qui siégeait dans sa gorge empechait toute parole, mais ses yeux parlaient pour lui.

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 07/09/2006

Le jeune Homme soutint rapidement son père. Lui prenant des mains un lette au scel rompu.

Seuls jusquà ce jour trois personnes avaient pris connaissance de cette missive.

Evidemment Loïc qui en était le destinataire, lui ensuite et enfin son seigneur

Seigneur Gillas vous vous méprennez, si ce sont bien les armes du Val Ancien le sceau lui est celui d'une Dame.

Puis je vous en donner lecture ?

Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 16/05/2008

Gontran observait depuis le début le groupe d'hommes parler entre eux. Il avait reconnu au moins l'un d'entre eux, mais son aspect avait bien changé depuis le temps où il avait quitté les terres familiales. Il était habillé de magnifiques atours, même s'ils restaient simples face à ceux de certains nobles.
Il le détailla de la tête au pied, essayant de cacher son examen. Il était devenu bien pus fort que par le passé, et son visage avenant avait aussi pris quelques rides. Son teint halé montrait qu'il avait passé du temps dans les champs, au moins, il n'avait pas renié la profession de ses parents. Enfin, de sa famille adoptive. Lui était plus vieux que Gillas, et il se rappelait le jour où un serviteur avait amené un paquet de linges contenant un enfant, un jeune garçon. Cet homme avait alors donné une bourse de pieces à ses parents en leur demandant de garder cet enfant et de lui inculquer l'amour des autres et toutes les valeurs qui le rendrait heureux.
Ces souvenirs lui rappelèrent ses parents, morts il y a de cela quelques lunes, et de son départ, à la demande de son père sur son lit de mort, pour retrouver son frère et lui donner un courrier bien ancien.
Il avait erré dans bien des lieux, et avait été orienté vers les terres orléanais, vers le domaine du Val Ancien. Il ne pouvait croire à la chance qui aurait pu faire que le fils onnis par son père ait pu retrouver ses terres natales sans le savoir.

Le serviteur parla au seigneur des terres, qui n'était pas son frère, mais Gillas continuait de le regarder, apparemment submergé par ses émotions. Gontran se demandait quelle allait être sa réaction, après sa fuite des terres franc contoises. Il avait été rejetté par son géniteur, et il avait fui sa famille adoptive sans laisser d'explication. Que pouvaient ils avoir bien fait pour le faire quitter la maison qui avait toujours été là pour lui ?

Son coeur se serra quand son frère adoptif s'avanca vers lui et le prit dans ses bras. Son accolade avait retrouvé toute la tendresse de deux frères qui se retrouvent, et tout ce qui avait constitué le passé semblait bien loin de ce moment de retrouvailles. Il se laissa à glisser à l'oreille de son frère :

Gillas, je suis heureux de te retrouver. Cela fait si longtemps qui tu es parti sans nous dire pourquoi. Mon coeur a saigné bien des fois en repensant à nos moments communs. Mais le principal, c'est que nous nous soyons retrouvé après tant de temps.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Les paroles de Gontran lui serrèrent le coeur. Il était parti il y a bien longtemps de la demeure qui l'avait vu grandir en ne laissant aucune information, seul, sans le sou, et avait rejoint Saint Claude pour commencer une nouvelle vie, aventureuse pendant un temps. Il n'avait jamais jeté un regard en arrière, ne voulant pas rouvrir les blessures de l'abandon qu'il s'était imposé et avait imposé à sa famille.

Nous en parleront plus tard, Gontran, plus tard. D'autres sujets t'ont amené en ces lieux, et moi dans cette pièce. Tu restera icelieu le temps qu'il faudra pour que je te fournisse toutes les réponses à tes questions, si je le puis.

Gillas récupéra le courrier sur le piédestal, et le regarda plus avant. Il n'avait pas l'habitude de détailler le scel de Didier, aussi, il ne vit pas grande différence dans sa forme. Encore une chose qu'il faudrait que son frère lui explique, tout comme les affaires de la noblesse et tout ce que cette élite doit savoir. il en faisait maintenant partie, et il ne devait pas faire rejaillir le déshonneur sur cette famille ancienne.

Je te crois, Eudes, quand tu me dis que cette lettre porte scel d'une Dame de haute naissance. J'apprendrais à reconnaitre ces détails dans le futur.

Il ouvrit la lettre et observa l'écriture fine et bouclée. Là, il le ressentait. Une éécriture féminine, pleine de douceur et de tristesse. Il caressa la lettre du bout du doigt, comme pour découvrir plus avant la femme qui l'avait écrite par ce geste. Tristement, il arreta son geste, la femme qui avait écrit cette lettre avait depuis longtemps rejoint Aristote...
Il reprit sa lecture, prenant son temps pour bien s'imprégner de son contenu...

Fantômes Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 23/06/2008

C'est d'une voix blanche que Gillas lu cette missive :

Citation :: Adressée à Maistre Loïc

Mon brave Loïc, je n’ignore pas les ordres qui vous ont été donnés par mon époux. Sauver l’héritier OgierII, abandonner son jumeau Didier dans un lieu où il pourra survivre (je l’espère).

Godefroy II était un homme bon et brave quand je l’ai épousé, trop brave et surtout influençable. Sa fréquentation de la haute noblesse lui a tourné la tête.
Vous qui savez tout icelui, connaissez la naissance de Gillas, mon troisième fils. Hélas il est né Pied-bot et sans le renier son père, malgré mes larmes, l’a écarté.

Ce soir au pied du souterrain vous trouverez sa nourrice et sa famille d’accueil, remettez leur cette bourse et cette lettre pour Gillas. Cette dague de chasse sera pour Didier.

Messire Loïc, si le temps vous en permets cherchez mes fils, faites en sorte que la fratrie se retrouve.

Pour ma part je me trouverai là où mon devoir me porte, dans la cour du Domaine, l’épée au coté mais prête à venir en aide à nos blessés.

Fuyez Messire car tout est perdu ici. Faites vostre devoir mais pensez à mes recommandations, n’oubliez aucun des mes enfants et qu’Aristote vous protège.

Aude Du Val Ancien

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gilals lisait la lettre, le coeur chargé d'émotions diverses. Ses pensées allaient de la colère à la compassion, de l'amour maternel à dédain paternel.
Ainsi, sa mère avait tout fait pour protéger ses deux fils reniés, mais elle ne pouvait se dresser contre son mari. La noblesse avait ses avantages et ses inconvénients, et le fait de ne pas aller à l'encontre de l'avis de son mari, surtout en public, était l'un de ces désavantages. De plus, si elle avavit dit ou attenté quoi que ce soit pour aller à l'encontre de l'avis de son mari et avait eu gain de cause, la noblesse aurait raillé l'homme faible qui se laisse diriger par sa femme. Il voyait déjà la scene dans sa tete, bien que ne connaissant que peu le visage de ses géniteurs.
Ainsi, avec Didier, ils étaient les deux descendants de Godefroy II. Leur père aurait certainement été étonné de leur réussite, car non seulement ils avaient récupéré le Domaine familial, mais ils avaient étendu ses terres avec la baronnie de Meung sur Loire et la Seigneurie de Pannecières.
Ses parents ne lui avaient rien dit, mais ils avaient certainement du recevoir ordre de ne rien dire. Les aléas de la vie les avaient aussi emmené bien loin du domaine du Val Ancien. Une chance que le destin les ait réunis, et surtout qu'ils aient fraternisés comme jamais deux frères ne pouvaient le faire. Le lien du sang avait été plus fort tout, qu'un passé renié et oublié par un aieul trop "noble" pour accepter de la concurrence pour son ainé...
Il leva le regard vers Johan, les yeux baignés de larmes. Trop de choses s'expliquaient, trop de choses se bouleversaient, et rien ne devait changer entre Johan et lui, le coeur avait dirigé leur vie et il ne pouvait en être autrement pour le futur.

Il laissa retomber le bras tenant la lettre le long de son corps, les idées emmelées et le coeur palpitant.

Tu m'as parlé de plusieurs lettre, mon frère. Dis moi tout, montre moi ce que je dois savoir. le plus dur a été accepté et le reste ne peut être que baume sur mon coeur meurtri.

Puis, serrant le poing qui ne tenait pas la lettre :

Maudite soit cette noblesse avec ses règles ineptes. Au moins, nous avons, il semblerait, hérité de la noblesse de coeur de notre mère et non de la sèche noblesse d'esprit de notre père.

Chatelain Nombre de messages : 268 Date d'inscription : 12/08/2006

Durant toute la lecture de Gillas, Didier s'était tu. Dans sa tête raisonnait les mots trop connus. Il n'entendait plus son frère, mais une autre voix.

Voix inconnue, ou plutot méconnue. Celle d'une mére

Quand Gillas prit la parole Didier se réveilla d'un songe le visage dévoré par les larmes.

Il y a effectivement une lettre que nul n'a jamais lu. Elle est de notre mére pour toi, et je ne connais son existence que depuis quelques jours. Lis si tu le souhaites et laisse toi porter par les mots.

Sans doute que Loïc et Gontran pourront nous donner quelques explications sur ces lustres ou nous étions si proches sans savoir.

Quand à la Noblesse, mon frère celle du coeur, celle qui nous unis, celle que nos épouses et de nos amis, celle là et celle là seule devra être transmise à nos descendants.

Je hais l'orgueuil même si parfois il m'arrive de pécher

Didier avait étreint son frère avant de reculer d'un pas

Je te souhaite d'entendre cette voix, si tu décides d'ouvrir cette missive

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas prit la lettre, et brisa le scel d'un geste sur.

Qu'il en soit ainsi, mon frère. Ecoutons la voix d'outre tombe nous raconter des pensées d'un autre temps.

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