Ce matin là, il se réveilla alors que le soleil n'était pas encore levé. 0 la froideur de l'air, le jour n'allait pas tarder à se lever. Il entendait au loin les loups hurler dans la nuit. Il ne savait quel mauvais présage cela montrait, mais cela ne lui baisserait pas son moral.
Manon était toujorus à ses cotés, endormie; belle comme le jour qui allait poindre dans quelques instants. Il dégagea doucement une meche de cheveux, réajusta la couette en plume d'oie sur elle, et déposa un léger baiser sur ses lèvres.
Doucement, il se glissa hors du lit dans la froideur mordante de l'air. sa peau protesta immédiatement, faisant poindre chaque poil comme s'il voulait prendre la fuite. Il attacha sa prothèse lentement, dans le silence, profitant de la lueur provenant du dehors. Il enfila ses braies, enfila une tuniques, et jeta enfin une pelisse sur ses épaules. Il se leva en silence, essayant de faire le moins de bruit possible à chaque pas. Le bois claqua doucement sur le sol. Il passa doucement la porte, envoya un baiser dans les airs à sa moitiée encore endormie, et se dirigea vers la forge, fermant doucement la porte derrière lui.