Suite des études

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas pénétra dans son antre, le coeur joyeux. Le mariage s'était passé au mieux, et il avait pu danser avec son amour. IL était heureux de cela, et il ne se doutait pas, il y a quelques mois, qu'il aurait pu réaliser tout cela. Il caressa doucement sa jambe de bois. Sans elle, il n'aurait rien pu faire. Il aurait été incapable de danser, incapable de se tenir debout devant l'autel, incapable de tenir son role de meneur et de douanier comme il le faisait aujourd'hui.
Oh, heureusement qu'il n'avait pas du mater une révolte ou un assaut de brigand. Il n'avait pas eu le temps de s'entrainer depuis qu'il s'était blessé. Mais il allait reprendre les armes pour pouvoir les utiliser en cas de besoin. La situation ne le nécessitait pas pour le moment, mais il ne pouvait être pris en défaut. Car si cela arrivait un jour, cela se passerait mal. Il pourrait y perdre la vie, ou pire... Un ami pourrait perdre la sienne suite à son manque d'entrainement.
Il se concentra de nouveau sur sa prothèse. Elle était performante, mais elle était rude. Le morceau de bois qui se trouvait sur le devant était une lame mince, mais large, ce qui rendait la réponse du bois rude et forte. Il commenca à réfléchir au moyen d'améliorer les réactions de sa prothèse sans pour autant la fragiliser. IL sortit machinalement un broc, ainsi qu'un pichet de cidre, s'en versa un peu et continua de réfléchir en dégustant sa boisson préférée.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Il avait peun dormi ces dernières nuits. Tout à sa réflexion, et en l'absence de Manon, c'était une de ses seules occupations qui lui permette d'oublier l'absence de sa femme. les journées étaient bien remplies, entre garde de la ville, tenue du poste de douane en journée. La nuit, il ferronait parfois pour produire des haches pour la mairie. Mais une fois le travail réalisé, il se remettait sur son objectif principal.
Il avait forgé une nouvelle prothèse, prenant mesure de sa prothèse actuelle. il avait, au niveau du tibia et de la pièce de bois qui servait de pied, creusé une dizaine de trous de part et d'autres. Il avait travaillé sur le bois afin de produire des baguettes fines à la base, mais plus épaisses au centre. Il s'était inspiré des cannes à pêche que les gamins utilisaient pour aller chercher un peu de poisson dans le Loing. Les cannes pliaient souvent, mais ne cassaient que rarement. Aussi, cela pouvait fonctionner avec ce qu'il pensait faire.
Il inséra les tiges de bois dans les trous du pied, puis dans les trous devant le tibia en métal. Il plia un peu le pied en avant, testa la résistance en appuyant de plus en plus fort. Si le bois résistait à la pression de ses bras, il pouvait passer au test suivant en se mettant la prothèse. Lebois craquait sous la pression, mais nulle baguette ne cassa. Il respirait fort maintenant, pressant encore plus, de toutes ses forces. Il relacha enfin la pression, le visage ruisselant de sueur. Il approcha la prothèse de ses yeux, et observa les baguettes de bois. Il n'avait pas réussi à les faire toutes de la même largeur, et il remarqua vite que les plus fines s'étaient fissurées sous l'effort. Il les ressortit de leur emplacement, reprit des badines de bois de la section qui convenai, et se remit au travail pour remplacer de bonne manière les baguettes qui avaient craqué.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Les yeux cernés de noir, Gillas s'endormait à moitié sur son travail. Il n'avait que peu dormi. L'absence de sa mie se faisait ressentir, et il s'abrutissait au travail, pour oublier la chambre vide qu'il n'osait affronter. Il résumait ses soirées depuis quelques à un travail de force. Il réalisait une hache pour la mairie, et venait de la finir. Il attaquait maintenant quelques couteaux.
Il soupirait sans cesse, ses pensées vagabondant à la recherche de l'étincelle de son amour, et il se demandait avec mélancolie quand elle passerait enfin sa porte.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Apres des long jours d absences, manon revenait enfin au domaine, serrer son epoux contre elle. Il lui avait terriblement manqué. Elle arriva pret de la forge, certaine de la trouver la, elle commençait a le connaitre.
Elle eu raison... une lumiere brillait dans la piece, elle y alla d un pas ferme. Arriva devant, frappa et poussa la porte, elle le vit et ses yeux s illuminerent.

Amour ...je suis de retour.

Elle afficha un grand sourire

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Cette voix, cette voix qu'il attendait depuis des jours, qui lui permettait de respirer, enfin, il l'entendait. Douce, chaleureuse, pleine d'amour, d'espoir dans les jours à venir. Il se retourna, lachant son couteau à coté des deux autres. Il finirait de l'aiguiser plus tard, pour le moment, c'était son coeur qui prenait la main sur son corps, remisant sa raison bien au fond de son crane.
Le sourire aux lèvres, mais la mine tirée et le teint pale, il fit face à son ange de retour, trop heureux de la retrouver. Il s'avança doucement de la porte, n'osant se poser la question s'il s'était endormi sur son travil et en plein rève, ou si la douce réalité venait exaucer son plus profond désir.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Elle laissa tomber son sac et se jetta a son cou, l embrassa avec amour sans dire mots, ses levres son corps Lui? lui avait tant manqué. apres un long baiser elle le regarda.

Mon amour enfin je suis a vos cotes!

Elle se replongea dans ses bras, son epoux, sa vie elle le sentait enfin contre elle.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Elle entra et sauta dans ses bras. Il ne pouvait y croire. Mais ses baisers semblaient bien là pour raviver la flamme bein faible depuis des jours. Elle lui parla, mais il ne percu qu'à peine ses mots, tous ses sens accaparés par la belle qui se serrait dans ses bras. Il la serra avec amour. Ses jambes faiblirent un peu. Le manque de nourriture et de sommeil se faisait sentir, et la joie de retrouver son amour ne le ferait qu'un temps tenir debout.

Vous devez être affamée et fatiguée, mon amour. Voulez vous vous restaurer un peu avant de monter dans notre chambre ? OU désirez vous que nous prenions un plateau de victuailles et que nous mangions dans nos appartements ?

Une lueur quelque peu coquine retrouvait de la vigueur au fond de son oeil.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon rit a la remarque de son amour, elle l embrassa et souffla a son oreille:

un plateau, dans notre chambre...si nous avons faim de nouriture, cela nous servira mon ange.

Elle fit glisser ses levres dans le cou de gillas, pour le mordre doucement.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas sentit l'avidité de l'amour de sa mie. Il frissonna devant son attaque sournoise sur son cou dénudé. Il respira un grand coup, la regarda tendrement, et ne put se retenir de lui répondre, le sourire aux levres.

Ma Mie, si vous me faites des propositions comme cela, vous risquez plus d'avoir des soucis dans cette forge, plutot que d'arriver avec tous vos vêtements jusqu'à votre chambre.

Il déposa derechef un baiser passionné sur ses levres, l'attirant contre lui et s'appuyant contre l'établi pour ne point tomber. Le feu le consummait de l'intérieur, mélange de passion et d'envie dévorante. De nombreuses idées passaient dans son esprit, et bien peu étaient avouables...

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Manon se laisse attirer, deguste les levres de son epoux et entreprend des caresses douces et suaves... il lui avait tant manqué, elle l aimait encore plus que le premier jour.
Ses levres glisserent dans le cou de gillas, et des idées folles passerent dans la tete de manon, ils n avaient pas baptisé la forge de leur amour...
elle murmura a son oreille " je t aime amour de ma vie"

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

LEs mots comme les gestes de Manon enflammaient son coeur, faisaient bruler d'un feu encore plus vif sa passion. Tout s'effaçait autour de lui, ne laissant apparaitre que Manon, uniquement Manon. Son corps suave, ses levres pulpueuses, son charme affolant, tout disparaissait autour d'elle, aiguisant ses sensations au point de lui faire mal. Mais le meilleur des remedes était à sa portée, et il allait en abuser.
Ses baisers voletèrent sur les levres de la belle, effleurèrent sa joue, jouèrent avec son nez, papillonèrent sur ses paupières, engloutirent le lobe de son oreille, s'enfouirent dans ses cheveux pour au final revenir à la charge de la bouche de la belle.
Tout l'attirait en elle, et ses mains ne restèrent pas en arrière, glissant sur ses vetements d'abord, puis, trouvant un espace, glissèrent sous sa tunique pour trouver sa peau douce.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Ils se laisserent aller a leur desir de s unirent charnellement, Manon perdait pied des qu il la touchait, elle devenait que passion dans ses bras, sous ses mains et ses baisers. Elle se retrouve sur l etabli, pour assouvir leur amour, la forge fut temoin de soupires, cris et murmures. Ils se donnerent l un a l autre. Elle etait toute a lui, sa proie.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas reprenait son souffle, admirant sa femme avec passion. Elle, si belle en tenue défaite par endroits, les cheveux en bataille suite à leurs ébats. Son coeur chavurait à chaque fois qu'il la regardait. Il remonta doucement le haut de sa tunique, cachant l'objet de son désir brulant, et déposa de nouveaux baisers sur ses lèvres.

Ma douce, peut être devrions nous aller dons notre chambre, nous pourrions nous alliter quelques temps pouir prendre quelque repos.

Nombre de messages : 353 Date d'inscription : 27/04/2007

Son souffle etait court, et ses joues rouges, un sourire de bonheur, elle ne lacha pas ses levres et lui repondit entre les levres.

oui je pense que cela serait bien mon amour...allons dans NOTRE chambre

elle se reajusta un peut.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas prit le bras de Manon. Le bonheur iradiait leurs traits, et rien ne pouvait le faire changer ce soir. il ouvrit la porte, la fit passer devant, passa la porte et la referma. Il lui reprit le bras, et allongea le pas dans le couloir pour rejoindre la chambre.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

La porte grinça doucment quand Gillas entra dans sa forge. Le froid était moins vif que dans le couloir, mais s'était tout de même insinué dans l'atelier. Les braises s'étaient éteintes durant la nuit faute d'entretien, et il devrait rallumer le feu. Ca lui prendrait un petit moment pour qu'il reprenne sa vigueur, mais il était patient. Et puis, ca lui permettrait de repenser à la nuit magique qu'il veniat d'avoir. Sa femme était vraiment merveilleuse, et son coeur battait la chamade à chaque fois qu'il pensait à elle. Les restes de son rève revenaient à son esprit, et il sourit à ce bon souvenir.
Il mit du bois dans le foyer, secoua un peu ce qu'il restait dans l'atre, esperat remonter à la surface quelque morceau pas encore fini de consumé. Il passa du petit bois en dessous, et commenca à allumer son feu. Il mit quelques instants à faire fonctionner son briquet à silex, et le feu commenca à grandir.
Le rayonnement des flammes se refleta sur son visage heurex, déjà pensant à ce qu'il allait faire maitenant qu'il avait fini une hache pour la mairie.

Conseil Nombre de messages : 531 Date d'inscription : 30/08/2006

Gillas, la sueur perlant sur son visage, terminait la seconde prothèse. Il avait travaillé dur pour la terminer aussi rapidement, mais il valait mieux être prudent. En voyage, on ne pouvait prévoir ce qui allait se passer. Il finit de fiver les dernières lattes de bois, vérifia que les renforts en métal étaient bien enfoncés et fixés, et sourit de plaisir.
Il se retourna, et attrapa un morceau de tissu. Il enroula sa prothèse dedans, et ficela le tout. Il nettoya son atelier, vérifia que le feu était bien éteint, fit le tour et s'essuya le front avec un soupir. Tout était pret pour laisser les lieux. Il sortit, ferma la porte et prit la direction de la chambre pour faire ses baluchons.