se decouvrir

Tenant son bras elle prend le chemin de la roseraie, cette roseraie où temps de fois elle était venu pleurer, fuir sa tristesse, sa colère ……..

Mais la il en était tout autrement, elle voulait lui faire connaître ce domaine, particulièrement cette roseraie détentrice de tous les secrets de sa vie

Elle n’aime nullement le mensonge et ne cachera rien de sa vie antérieur en fera –t’- il autant ?

Ses idées traversent son esprit au fur et à mesure qu’elle approche du lieu qu’elle affectionne temps

Tenir son bras ne la laisse pas indifférente, elle y prend même plaisir.

Avec une voix hésitante,tant de questionnement lui vienne en tête , elle commence à lui parler

Bulvaï....je suis un peu étonnée de ce qui nous arrive, nous qui nous côtoyons sur la scène politique.
Je n’ai jamais prit le temps de m’arrêter à l’homme tout court
Je sais que tu es marié, mais que ton mariage et plutôt en péril.
Veux tu me dire ce qu’il en est, je veux être sure que notre re
ncontre ne soit pas fortuite et ne me laisse encore un gout amère.

Elle se tait continuant à marcher tout contre lui son bras sous le sien ,son épaule contre lui ,attendant sa réponse non sans en craindre les répercussions

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Bulvaï marchait avec Kalimalice, malgrè la nuit, malgrè l'hiver, il imaginait cet endroit enchanteur en été lorsque les fleurs devaient le colorer.

Kalimalice tenait son bras, et Bulvaï ressentait une étrange impression, une impression de renouveau comme si une page de sa vie venait de se tourner, comme si quelques démons qui l'habitaient étaient brusquement partis.

Durant de longs instants, aucun des deux ne voulut rompre le silence, la timidité, la peur d'affronter le passé ou la peur d'affronter l'avenir ? Finalement la jeune femme rompit le silence de la nuit et Bulvaï l'écouta avec beaucoup d'attention.

Tu sais Kali, je suis aussi surpris que toi, nous nous cotoyons à Pourpre, au château d'Orléans, nos contacts ont toujours été dans le cadre politique, je n'ai jamais prit non plus le temps de mieux te connaitre et je ne pensais pas un seul instant en venant au mariage de Gillas et de Manon que je serais en ta compagnie et que nous nous proménerions tous les deux, ta main posée sur mon bras.

Il s'arrêta pour la regarder, l'air grave mais bien décidé à lui parler de son passé afin qu'elle sache tout de lui.

J'ai rencontré Enimia en janvier 1455, je ne voulais pas d'une relation éphémére, elle non plus, et durant des mois, nous avons été presque inséparables. Durant de longs mois, je refusais l'idée de me marier, même celle du baptéme et puis je ne sais pas pourquoi, peut-être parce que Nicolas le sage était un très bon ami et que nous discutions souvent ensemble. J'ai donc décidé de me faire baptiser et le reste coula de source: fiancailles et mariage. Je ne regrette rien, j'étais vraiment heureux avec Enimia, mais lorsque nous fûmes mariés, les choses se sont compliquées. Compliquées parce que nous étions désormais mariés ou compliquées parce que chacun avait des responsabilités de plus en plus importantes ? Je ne saurais répondre, toujours est il que dès que le mariage fut prononcé, nous fûmes ... séparés. Chacun est allé assumer ses reponsabilités, elle à l'ambassade, en voyages puis avec son frère, moi au conseil des élus. On ne se voyait plus et tout s'est très vite dégradé entre nous avec la trahison d'Irisande dont elle est sa soeur, je pense qu'il a fallu qu'elle fasse un choix, sa famille ou son mari procureur qui demandait la peine de mort contre sa soeur. Récemment, nous nous sommes écrit et nous reconnaissont chacun que notre mariage est un échec, qu'il est inutile de poursuivre. Bulvaï se tut un instant. Quant est il aujourd'hui ? J'ai appris que Friga procédait à des démariages, je lui ai donc écris, j'ai informé Enimia et j'attends de ses nouvelles pour me rendre à Montagis voir Friga. Quoiqu'il en soit démariage, mariage annulé ou impossibilité de le faire, nous ne sommes plus ensemble depuis quelques mois maintenant, chacun vit désormais sa vie de son coté et je lui souhaite d'être heureuse.

Bulvaï lui prit la main, la garda un instant dans la sienne en regardant Kalimalice avant de la poser sur son bras et de continuer de marcher tout en lui parlant

Je rêvais d'avoir une femme, que nous soyons inséparables, heureux d'être ensemble même si nos activités respectives nous séparent parfois parce que c'est un bonheur que de se retrouver ... regarde ce que je suis désormais, un vieil ours grincheux, un procureur qui s'est fait des ennemis, finalement ma seule satisfaction est d'avoir servit le duché, mais sur le plan personnel, c'est une défaite totale.

Bulvaï et Kalimalice continuaient à marcher, s'enfonçant dans la roseraie et dans la nuit.

Toujours à son bras, tout contre lui .Elle l’écoutait, ce récit ressemblait tellement au sien,

Tout en narrant une partie de sa vie, elle sentait bien que cela lui faisait mal de parler de se passé si présent en lui.

Mais au moins les choses seraient claires entre eux.

Quand il lui prend la main, elle sent son cœur battre et continue à l’écouter.

Ces derniers mots lui plaisait de plus en plus enfin quelqu’un qui aspiré à des choses simples

Elle lui prit la main à son tour et la serra tout en lui parlant

J’admire ta franchise et puis ta vie ressemble étrangement à la mienne. Un mariage qui bat de l’aile, une vie triste et solitaire.
Aussi ……je te propose que nous fassions plus ample connaissance, passions du temps ensemble, apprenions à mieux nous connaître.

Intérieurement elle espérait une réponse positive instinctivement sa main serra plus fort

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Bulvaï sentit la main douce de Kalimalice serrer la sienne tandis qu'elle lui parlait. Il lui sourit comme s'il venait de rencontrer un ange qui lui montrait le chemin dans l'obscurité.

J'en serai ravi, ravi et honoré.

Bulvaï s'arrêta, se tourna vers Kalialice et lui prit les deux mains dans les siennes

Apprenons à nous connaitre, nos vies ne sont pas si différentes, peut-être trouverons nous en l'autre ce qu'il nous manque respectivement.

Bulvaï posa ses doigts sur le front de Kalimalice se remit une méche de cheveux rebelle en place puis ils continuérent leur promenade, comme quelques instants auparavent à la seule différence, c'est que Bulvaï tenait désormais la jeune femme par la main.

Sa réponse était celle qu’elle attendait, oui pourquoi pas trouvé en l’autre se qui manque

Ses mains sur son front pour remettre sa mèche la firent frémir,

Eh bien soîte ,Bulvaï.Je commence par te faire connaître mon banc ou je passe mon temps à ruminer et pleurer et bien ce soir nous allons changer la donne ,le banc deviendra celui de notre rencontre si tu le veux bien .

Tiens le voilà asseyons nous un peu.

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...

Le banc de notre rencontre, puisses tu toujours sourire et être heureuse lorsque tu t'assieras en ce lieu.

Bulvaï et Kalimalice s'asseyérent sur le banc sans que leurs mains ne se détachent l'une de l'autre. La nuit était sans lune et les étoiles regardaient les jeunes gens qui se regardaient, se souriaient comme s'ils voulaient que leurs silences soient éloquents à leur place.

Kalimalice eut un frisson qui lui parcourut le dos et Bulvaï s'en aperçut. Il se leva, enleva des poches de son mantel les deux verres et la bouteille de vin qu'il avait pris en quittant la salle du banquet les posa sur le banc et déposa son mantel sur les épaules de la jeune femme. Il se rassit et remplit les deux verres avant d'en tendre un à Kalimalice.

A quoi buvons nous ma chère ??

Assis tous les deux dans la nuit sous les étoiles, leur silence envahi la nuit mais envahi son corps et son cœur, un petit frisson la parcoure et lui prévenant couvre ses épaules de son mantel .

Il lui tend le verre et lui pose cette question

Bulvaï a écrit:: A quoi buvons-nous ma chère ?

Elle savait bien à quoi elle buvait mais pouvait-elle le lui dire et très solennellement même cérémoniellement ,prenant une profonde respiration de peur de ne pas aller jusqu'au bout de sa pensée ,elle lui répond

Je bois à notre rencontre, que ce moment de complicité reste longtemps dans nos mémoires et j’ose espérer continue .Que comme tu le dis si bien puissions nous à nouveau sourire et être heureux. Que ce soit le début d’une longue histoire. Que cette nuit ne s’arrête plus.

Un peu gênée d’avoir osait lui dire sa pensée, elle pose sa tête au creux de son épaule se demandant si encore une fois l’amour voulait bien s’ouvrir à son cœur meurtri et le cicatrisé.

Cette épaule qui ressemblais fortement à ce qu’elle cherche, protection, réconfort et tendresse

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Bulvaï tenant son verre trinqua avec Kalimalice en la regardant dans les yeux et lui fit un sourire.

Oui je pense que je n'aurais pas mieux dit. Levant son verre. A notre rencontre, puisse cette nuit étoilée ne jamais s'arrêter, puissions nous découvrir en l'autre ce qui manque à nos vies. Puissions nous être simplement heureux.

Il but lentement son verre et lorsque la jeune femme vint se blottir contre lui et poser la tête sur son épaule, il mit son bras autour de son épaule comme s'il avait peur qu'elle se lève et qu'elle parte. Il respira le doux parfun de ses cheveux, de sa peau et ferma les yeux.

Lorsque son bras entoure son épaule, elle ne bouge pas, ne dit rien.

Reste blottie contre lui

Ni l’un, ni l’autre ne parle, la nuit les enveloppe Elle entend juste le bruit de l’eau et de son cœur qui bat fort dans sa poitrine

Elle voudrait lui dire plein de choses, ce qu’elle ressent, à quoi elle pense, mais elle n’ose ouvrir la bouche de peur de rompre ces instants si agréables

Elle se met même à prier dieu
Aristote toi le grand, le puissant si tu l’as envoyé sur mon chemin je dois te dire merci, car je n’y croyais plus, je pensais que je resterais une de ses femmes dont aucun homme ne veux.

Le froid, se faisant sentir, elle se love un peu plus contre lui, son corps tout contre elle la réchauffe

Leur silence se prolonge ,mais elle sent bien qu’un sentiment née en elle ,il faut qu’elle lui avoue son ressentit

Elle se tourna de côté afin de voir ses yeux, et le regardant elle ose lui dire ……..

Bulvaï, je…….. Je voudrais te …..Juste te dire que ce moment me rend heureuse, je retrouve paix et sérénité ce soir,

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Bulvaï avait sa main sur l'épaule de la jeune femme et la maintenait contre la sienne. Il sortit de ses pensées lorsqu'elle se tourna pour le regarder dans les yeux. Il l'écouta sans rien dire sur le moment, les mots restérent dans sa gorge, il aurait voulu lui dire que lui aussi avait retrouvé la paix et la sérénité ce soir, émotions qu'il avait depuis longtemps oubliées. Il se contenta de lui sourire, lui prit la main et y déposa un baiser.

Kali ... je crois bien que je vais m'établir pour de bon à Montargis, je voudrais que nous ayons toutes les chances de notre coté afin de mieux nous connaitre, de mieux s'apprécier, afin d'être plus souvent ensemble, afin de mieux ...

Bulvaï se tut, il n'osait plus parler de choses qu'il espérait et qui n'arrivaient jamais. Il se contenta de prendre la jeune femme dans ses bras et de lui murmurer

Je veux être prés de toi, chaque jour qu'Aristote nous donne.

Son sourire et son baise main, ne la laissèrent pas indifférente, elle ferma les yeux et se surpris à rêver au goût de ses lèvres

Puis elle l’écoutât … s’établir à Montargis……. là elle eu envie de crier oui, oui vient à Montargis ma maison est assez grande pour t’accueillir.

Elle le laissa finir, et prendre dans ses bras tout contre lui, son murmure lui fit monter les larmes aux yeux

Tout en retenant ces larmes de bonheur, elle murmure

J’ai le même désir que toi……… ,être prêt de toi

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Bulvaï serra Kalimalice contre lui et ferma les yeux. Il posa sa main sur sa nuque et la passa dans ses longs cheveux pour que ses doigts puissent toucher sa peau, le lobe de son oreille.

Il recula la tête et regarda la jeune femme, elle le regarda aussi et ses yeux brillaient.

Sa main remonta sur son menton puis sa joue. La jeune femme laissa reposer son visage dans la paume de la main de Bulvaï, elle ferma les yeux comme pour s'imprégnier de la chaleur de la main.

Il ferma les yeux et avança doucement son visage jusqu'à ce que ses lévres effleurent celle de Kalimalice, il y déposa doucement un baiser.

Sa main dans ses cheveux, sur son cou, des frissons parcours son corps

Ses yeux dans les siens, sa tête dans sa paume de main, elle ferme les yeux

Cette fois elle ne rêve plus, n’espère plus .Ses lèvres effleurent les siennes

Se baiser, et sa délicatesse la laisse sans voix

Ne pas bouger, garder ses lèvres, respirer son odeur, aspirer à encore plus, puis se détacher le regarder au plus profond de lui, et lui murmure comme si cela devait rester leur secret

Je crois que je ne fais plus d’erreur, cette vibration entre nous, cette tendresse, se besoin de partage, je ne veux plus le laisser partir
Mon souhait et que cette nuit, notre rencontre soit le début d’une grande et belle histoire

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Bulvaï lui sourit, déposa un second baiser plus long sur ses lévres, savoura leur douceur puis serra Kalimalice contre lui et posa sa main derrière sa tête et lui murmura à l'oreille.

Aristote est grand et bon. Je suis heureux de t'avoir rencontré, je veux rester prés de toi, je veux être chaque jour à Montagis prés de toi, je veux vivre une grande histoire avec toi, je veux te rendre heureuse, te voir heureuse. Je veux te faire oublier les soucis de la vie publique, je veux être prés de toi pour partager tes joies, tes peines, je veux être prés de toi quand tu auras besoin de soutien, je veux te donner toute la tendresse qu'il m'est permis de donnr, je veux que ton bonheur soit le mien.

Il la regarda, une étrange impression l'envahit, il avait oublier qu'il pouvait aimer. Il passa une main sur le front de la jeune femme, remit une méche rebelle, regarda Kalimalice dans les yeux et les doutes accumulés durant ces derniers mois s'envolèrent.

Oui je voudrais te rendre heureuse !

Deuxième baiser, reprit ses lèvres, plus long, plus sensuel, plus savoureux
Il la serra contre lui, son cœur battait aussi fort que le sien, ses mains enserrées sa nuque, son haleine chaude dans le cou ses murmures à ses oreilles

A chaque phrase il marquait sa force, il voulait…….il voulait….., ces mots plaisait à kali

Elle qui cherchait un homme pour partager ses idées, son besoin d’activité au sein de se royaume qui puisse partager sa vie, et son lit, Un homme qui puisse être son ami, son compagnon et son amant

En même temps que ces paroles tout affluait à sa tête, ce besoin, ce désir d’aimer,

Je le souhaite, que tu me rendes heureuse et en contre partie je veux t’amener ce que tu désires .Ce que pour l’instant tu n’as pu trouver

Elle mit sa tête encore plus enfoui dans son cou chaud, et l’embrassa

Bonheur, chaleur, douceur les ingrédients étaient la

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Kalimalice déposa un baiser dans le cou de Bulvaï ce qui le fit frissonner. Il ferma les yeux comme pour mieux ressentir ses lévres sur sa peau. Il enserra la jeune femme dans ses bras afin de sentir son corps contre le sien.

Ce que je désire ? je souhaite rendre heureuse la femme qui m'aime, celle qui partage tout avec moi, celle avec qui je partage tout aussi.

Bulvaï se pencha, passa un bras sous les genoux de Kalimalice et porta la jeune femme dans ses bras en lui souriant pendant qu'elle passait les siens autour de son cou !

Et si on continuait notre promenade ?

Il fit quelques pas portant Kalimalice puis se retourna et regarda le banc.

Regarde bien ton banc Kali, désormais il nous rappelera l'un à l'autre. Il déposa doucement un autre baiser sur ses lévres. Qu'y a t-il de beau à voir dans ce jardin O Dame de mes pensées ?

Dans ses bras, il la porte, elle lui sourit, ne cachant pas le plaisir, que tout ce qui lui dit la transporte, la transforme

Tel deux enfants seuls au monde, ils réapprennent à vivre, la complicité, à aimer.

Ce que l’on peut visiter dans ce jardin et bien si tu le veux, je te propose une promenade à cheval à la levée du jour
Johan m’a offert un magnifique destrier qui se nomme Prince noir, animal fougueux et doux témoin de ma vie,
Avec lui j’ai vécu le plaisir des balades, les chevauchées folles de ma colère, la guerre………. .Aujourd’hui je veux qu’il participe à ma joie…….. Je devrais dire à notre joie, notre bonheur.

Viens je t’ emmène

Elle le prend par la main et l’entraine tout en riant vers les écuries

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Bulvaï et Kalimalice courraient main dans la main dans le parc en direction des écuries tels deux enfants à qui la vie venait d'offrir ce qu'ils souhaitaient de tout coeur. Ils traversérent les pelouses, passérent à coté d'un bassin, Bulvaï feignit d'y pousser la jeune femme mais la retient fermement par la main, plaisanterie d'adolescent. Il rit, elle laissa échapper un petit cri puis se pencha pour tremper sa main disponible dans le bassin et envoya un peu d'eau au visage de Bulvaï. Ils se regardaient, se sourient avant d'échanger un long baiser rempli de tendresse puis de reprendre leur course folle en direction des écuries, leurs rires, leurs chuchotements venant troubler la quiétude matinale de ce calme domaine.

A l'horizon, l'aube se levait doucement, tout le monde dormait encore paisiblement, les deux jeunes gens n'étaient pas fatigués, l'amour leur donnait des ailes.