La pièce vide était d'un calme olympien. Nul combat, nul entrainement n'avait court depuis bien longtemps en ce lieu autrefois fort animé par les Maitres de lieux et leurs amis. L'odeur de sueur était partie depuis bien longtemps, et les senteurs de fleurs commençaient à passer, l'été s'éloignant tout doucement.
Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir, parfois couverts par les paroles de deux personnes s'approchant tranquillement. Bertille passa en premier, portant ses seaux et ses balais, suivie de près par Madame. Celle ci avait voulu lui ravir la moitié de sa charge, mais Bertille avait protesté vigoureusement. Elle n'était pas souffrante, que diantre.
Madame, je vous laisse ce chiffon, et je garde celui ci. Nous allons commencer par briquer les armures et en retirer toutes ces poussières. Elles reviennent vite, et je suis sure que quelques araignées ont profité de mon dos tourné pour s'installer à l'ombre de quelque heaume.
Elle prit la direction de l'armure à gauche de la porte, commençant son nettoyage par le casque, puis descendant méthodiquement pour retirer toute salissure.