Retour

Manon de retour du couvant, était heureuse de revenir dans ces lieux si doux a son cœur. Elle n’avait pas arrête de penser a Gillas ces 4 jours, il, semble t il, occupait ses pensées ...
Elle respirait l odeur des fleurs de la saison, et un léger sourire se dessina sur son visage, la pensée de revoir son cher Gillas, la rendait heureuse.
Manon espérait qu’il lui montre plus ce qu’il ressentait maintenant.
Elle rêvait...

Des bras l entouraient d amour, de tendresse et d puissance. Elle etait transportée dans un lieu si serein, qu elle pouvait faire parler son coeur, sans avoir peur d etre juger. Un lieu ou Elle et Lui pourrait s aimer .

Son sejour chez les soeurs, lui avait fait le plus grand bien. De leur sagesse, elles lui avaient montrer que son coeur ne c etait pas trompé, que le premier jour le sut, et que rien n y changerait.
Manon etait persuadée d etre née pour Lui, et Lui pour Elle.
Elle espera maintenant que Gillas pense de même et la son coeur se serra...Et si ... non "n y pense pas Manon"!
Elle avait serrait dans sa main, un coeur en bois, qu elle avait fait elle même durant son sejour, elle esperait lui offrir.

Leur mains toujours l une dans l autre, ils arriverent pres d une bordure fleurie.

Mon tendre ami, je voulais que vous voyez, cette fleur, si belle. C est un Gardenia blanc.

Elle etait heureuse de partager cette decouverte avec lui. Lui , et encore lui.

vous allez bien? je m inquete.. qu avez vous? Mon coeur ne vous a pas plu?

Manon commença a avoir peur, c est vrai qu il n avait rien dit sur ce coeur qu elle lui avait offert. Avait elle ete trop loin?
Elle esperait juste que ce fut l emotion qui le rendait ainci.

Manon prit la main de gillas, la porta vers ses levres et lui deposa un baiser.

Gillas admira la fleur que Manon lui montrait. Sortir de cette demeure lui faisait le plus grand bien, et les senteurs des fleurs lui rendait l'air qu'il avait perdu depuis quelques heures.
A la demande de la raison de son silence, il ne sut que dire. Les mots ne lui venaient pas, lui qui était pourtant toujours de bon conseil pour les proches. Il avait beau réfléchir, essayer d'ordonner ses pensées, le moiindre des contacts de la part de la Belle chamboulait tout ce qu'il essayait de construire comme réponse. Et le baiser qu'elle déposa sur ses doigts n'arrangea pas l'affaire.
Il la regarda, les yeux brillants de bonheur, et réfléchit, encore, toujours, essayant de trouver la meilleure réponse. Tel un albatros planant au dessus de la mer et cherchant un ilot pour se poser, il srcutait l'horizon pour trouver le salut, mais ne voyait rien qui puisse l'aider.
Il respira un grand coup. Manon sursauta à cette réaction inattendue, s'attendant peut être au pire.

Votrecoeurestmagnifique.C'estleplusbeauquejen'aijamaisvuetjevousenremercie,
quoiquejenepourraisjamaisvousdireaquelpointcecadeaumeplait.

Il reprit son souffle, se demandant si l'élue de son coeur avait compris un traitre mot de ce qu'il venait de dire en un seul souffle. Il sentit un peu la pression diminuer, et, pensant tenir le bon bout ans cette histoire, il reprit de plus belle.

Jevousaime,Manon,plusquejenelepensaisaudépart.Maisletempsm'afaitdécouvrircequejeressentaispourvous.
C'estcequejevoulaisdireparmonprésent,sachantbienquelesmotsmemanqueraientenvotreprésence.

Il la regarda encore, plein d'espoir et d'amour pour celle qui savait tant émouvoir son coeur et son ame.

Gillas commenca à voir sourir Manon, et se dit qu'il devait vraiment passer pour un benet. Dire qu'il avait été juge en Orléannais, et qu'il n'arrivait même pas à s'exprimer de manière compréhensible devant elle...
Il se laissa bercer doucement, s'abandonnant tendrement dans ses bras, se laissant aller pour la première fois de sa vie. Cela faisait tellement de bien de se faire choyer par une personne chère à son coeur. Il se rappela sa mère, et surtout se rappela qu'elle n'avait jamais été comme telle dans sa jeunesse. Il faut dire qu'avec une famille nombreuse, comment agir de la sorte. Toute la famille aurait demandé le même traitement, et la journée n'aurait jamais été assez longue.
La fin du chant de Manon le tira de sa reverie, et il s'adonna à la contempler. Elle était si belle à ses yeux, si douce, si aimante, comment ne pas l'aimer...

Tout d'un coup, elle se figea... Sa décalaration l'avait surpris. Elle avait faim... Une seule solution dans ces cas là, la gargotte de Dame Bertille, haut lieu de dégustation de mets succulents...

Mon amour, si vous permettez que je vous appelle comme tel, je suis sur que Dame Bertille doit bien avoir quelques plats au chaud dans sa cuisine, et je suis sur qu'elle appréciera un peu de brouhaha dans sa cuisine si calme d'habitude...

Il la regarda avec un petit air coquin, et la tira légèrement pour prendre la route de la cuisine.

Manon d un large sourire le suivit.

je vous suivrais au bout du monde, et oui "mon amour" vous pouvez m appeler comme cela.

Et les voila parti vers la cuisine...

Manon etait de retour de Patay, enfin!!!! elle allait se jetter dans ses bras. Elle etait fatiguée par le voyage et par son detroussement qui l avait choque quelque peut. Elle avancée tres vite, si impatiente de le voir.

Gillas!!!

Le tout c etait de savoir ou il etait, et apres elle irait se baigner pour se delacer du voyage.